dimanche 27 décembre 2009

L'éducation d'un Athénien du Vème siècle.



L'éducation a varié en Grèce selon les époques, les cités et notamment les classes de la société. En Crète et à Sparte, l'enfant appartient à l'état. Son éducation est tournée vers cette fin communautaire. A Athènes durant la période hellénistique, les parents étaient libres d'éduquer leurs enfants, le but étant d'en faire « des hommes complets ».

Dans l'Athènes du Vème siècle l'éducation peut donc être exercée par les parents jusqu'à ce que « l'enfant » atteigne ses 18 ans. Jusqu'à l'age de 7 ans il reste dans la Gynécée, γυναικηΐη, zone réservée aux femmes dans la maison. Il est donc sous la responsabilité de sa mère qui débute son enseignement.

A partir de cet age l'enfant peut participer à l'école sous le direction d'un Maître. Les cours se donnaient parfois en pleine air, mais il existait aussi des lieux couverts, voir plus simplement la maison du Maître. Des édifices pouvaient être mis à disposition par le dème, δῆμος, (circonscription administrative instaurée lors de la « révolution isonomique » de Clisthène). Le but de cette éducation était de faire de l'enfant un Kalos kagathos, καλὸς κἀγαθός, un homme aboutit sur tous les points, tant physiques que moraux. Un idéale Athénien de ce que doit être un Citoyen. L'état n'intervenait pas dans le contenu de l'éducation si ce n'est sur trois impératifs fondamentaux : l'enfant devait apprendre à nager (primordial pour un peuple de marin), savoir évidement lire (un Citoyen d'Athènes se devant de participer à la vie politique de sa Cité, connaître les lois...) et faire du sport. Chez le Grammatiste il étudiait donc l'écriture, la lecture et apprenait à compter. Vers 10 ans il étudiait les poètes et recevait des rudiments mathématiques (géométrie, algèbre). Son éducation comprenait également un pend artistique. Auprès du Cithariste, il étudiait la lyre, la flûte, le chant et sans doute à danser. Enfin au Gymnase il pratiquait les activités physiques. C'est plus précisément dans les Palestres (bâtiments annexes des Gymnases quand ils n'en sont pas totalement indépendants) que le sport était « enseigné ». Sous l'autorité d'un Pédotribe, qui était à même d'expliquer les gestes adéquats pour s'exercer sans se blesser. Certains Pédotribe d'Athènes faisaient autorité dans toute la Grèce. Les Palestres d'Athènes étaient reconnues pour la qualité de leur enseignement et certaine portaient des noms (dont on ignore s'ils venaient du Pédotribe ou du commanditaire de la Palestre). On peut citer par exemple les Palestres Hippocrate, Sibyrtios ou Taureas.

Cet enseignement durait jusqu'à l'âge de 16 ans. Mais beaucoup d'enfants de familles pauvres le quittaient prématurément pour apprendre un métier. Les plus aisés poursuivaient jusqu'à l'âge de l'Ephébie, ἔφηϐος, le service militaire qui durait deux ans de 18 à 20 ans. Durant cette période, de 16 à 18 ans, les jeunes gens étudient auprès de maîtres sur des sujets plus spécifiques : Philosophie, Mathématique, Astronomie, Rhétorique auprès des maîtres Sophistes... Comment ne pas nommer les deux écoles de la pensée Athénienne : l'Académie de Platon et le Lycée d'Aristote où toutes les sciences étaient enseignées (Zoologie, Botanique...). Ces écoles restaient ouvertes aux citoyens qui avaient sacrifié aux obligations de l'Ephébie. Certains y passaient toute leur vie à parfaire leur éducation avant d'être eux mêmes nommés Maître.

lundi 23 novembre 2009

5915 à rien...

L’organisation de défense des droits de l’homme non-gouvernementale israélienne B’tselem a vingt ans. Fondée pendant la première intifada, à une époque où le camp de la paix israélien était encore puissant, elle tient depuis cette date la chronique de la violence qui ensanglante régulièrement l’ancienne Palestine mandataire.

Dans un communiqué publié dimanche 22 novembre à l’occasion de son anniversaire , B’tselem fait état de 8 881 morts recensés en deux décennies , parmi d’autres bilans d’étape, avec les détails qui suivent:
7 398 Palestiniens, dont 1 537 mineurs.
1 483 Israéliens, dont 139 mineurs.

Ce qui revient à dire si on osait niveler cette horrible résultats (pour prendre conscience) à 5915 palestiniens à 0 !

L’année la plus meurtrière pour Israël a été 2002 (420). Pour les Palestiniens, c’est en 2009 que le nombre le plus important de morts a été enregistré (1033), du fait de l’offensive contre Gaza concentrée en trois semaines.
En 1999, il y a dix ans, seulement 12 personnes (8 Palestiniens et 4 Israéliens) avaient été tuées en douze mois. Une autre époque.
Seul progrès enregistré par l’ONG, l’arrêt de la torture, qui relevait de la routine dans les centres d’internement israéliens au moment de la création de B’tselem, qui contribua à sa manière à une prise de conscience.

mardi 17 novembre 2009

mercredi 21 octobre 2009

Histoire de la Chine.

Trois Royaumes (三國, pinyin : Sānguó) désigne une période de l’histoire chinoise commençant en 220 après la chute de la dynastie Han (漢) et se terminant avec l’établissement de la dynastie Jin en 265. Durant cette période, les trois royaumes de Shu (蜀), Wei (魏) et Wu (吳) s'affrontèrent pour la domination de la Chine.
C’est la décomposition de la dynastie Han à la fin du II siècle, dans les dernières décennies. Les eunuques et quelques riches familles usurpent le pouvoir impérial. Le désordre politique engendre inflation, surtaxes, abus de pouvoir, famines, sans parler des catastrophes naturelles qui poussent finalement le peuple à la révolte en 184, sous la férule des Turbans Jaunes et de leur maître Zhang Jiao.
Lorsque l’ambition des eunuques sera brisée, Dong Zhuo, premier ministre des Han usurpera à son tour le pouvoir avant d’être finalement assassiné par son fils adoptif, le redoutable Lü Bu.
Un général du nord, fils adoptif d’un eunuque, nommé Cao Cao, saura profiter de ces troubles pour faire une carrière militaire fulgurante. Après une tentative d’assassinat manquée contre Dong Zhuo (premier ministre), il devra prendre la fuite, mais reformera des troupes et éliminera bientôt Lü Bu (qui a prit le pouvoir) avant de devenir, à la place de l’empereur, le véritable dirigeant en terres du nord : il dictera, brillamment d’ailleurs, la politique du royaume de Wei.
Avant ce qu’on appellera la période des Trois Royaumes proprement dite, l’empire est entré dans une phase de décomposition avancée et s’est fragmenté en de nombreux territoires rivaux : Cao Cao en contrôlera un au centre nord, Yuan Shao, un autre en Chine septentrionale ; Liu Biao est installé au centre, Sun Jian au sud-est ; Liu Zhang et Zhang Lu à l’ouest. Les différents potentats locaux qui se partagent le pays vont alors tantôt s’allier et tantôt s’affronter jusqu’à ce qu’il ne reste plus que trois sphères d’influence relativement stables, aux lendemains de la Bataille de la Falaise Rouge (Chibi zhi zhan), en 208.
Ces trois royaumes sont : au nord, le royaume de Wei, dirigé par Cao Cao ; au sud-est, le royaume de Wu, sous la direction de Sun Quan ; au sud-ouest, le dernier royaume formé est le royaume de Shu de Liu Bei et de son stratège Zhuge Liang.
Ces trois royaumes ont un point commun qui explique leur puissance et leur déclin rapide : ils reposent tous sur la personnalité charismatique de leur fondateur. Ils seront donc tous très affaiblis à leur mort, par le manque de charisme de leur successeur et disparaîtront rapidement.

La bataille de la Falaise rouge (208 ap. JC)

Pour unifier la Chine, Cao Cao (premier royaume), alors Premier ministre des Han, menait des guerres incessantes – et souvent victorieuses - contre ses rivaux. Au cours des années 207 et 208, tout en surveillant les dispositifs militaires du Sud, il attaque Liu Bei (troisième royame). De défaite en défaite, celui-ci est contraint de battre en retraite, et il se réfugie avec son armée à Xiakou (夏口). Zhuge Liang, conseiller de Liu Bei, parvient à convaincre Zhou Yu, général suprême du Sud, de s’allier avec eux pour mieux résister à Cao Cao. Sun Quan (chef du royame Wu le deuxième royaume) donne son accord à cette alliance. Les stratèges du Sud et de Liu Bei usent de stratégies admirables pour contrer les forces de Cao Cao.
Le général Zhou Yu parvient à faire exécuter Cai Mao par Cao Cao, qui le prend pour un traître.
Ainsi, le dirigeant du Nord s’était défait d'un de ses généraux les plus compétents pour les combats navals. Le second génie militaire de l’ère des Trois Royaumes, Pang Tong (龐統), servant de Liu Bei, convainc Cao Cao d’enchaîner ses bateaux afin qu'ils soient plus stables.
Ces ruses allaient provoquer sa défaite à la bataille de Chi Bi (赤壁), la célèbre « bataille de la
Falaise rouge », bataille décisive des guerres des Trois Royaumes, qui opposa, au cours de l’hiver 208, les armées alliées de Sun Quan et Liu Bei, sous le commandement de Zhou Yu, à celles, bien supérieures en nombre, de Cao Cao.
Sun Quan, envoie 30 000 soldats se joindre aux troupes de Liu Bei pour brûler les bateaux de Cao Cao, comme le lui avait suggéré le général suprême. Huang Gai (黃蓋), vaillant guerrier du Sud, fait croire à l'ennemi qu’il souhaitait se rendre. Zhuge Liang invoque les vents du Sud-Est, et lorsque l’unité de Huang Gai met le feu aux navires du Nord par surprise, l’incendie se propage à toute la flotte de Cao Cao, les navires étant attachés et le vent alimentant les flammes. Les troupes alliées de Liu Bei et Sun Quan avaient enfin vaincu Cao Cao, malgré la faiblesse de leurs moyens. Voyant que le feu ardent des bateaux de Cao Cao avait fait rougir la falaise, on l’appela Chi bi (Falaise rouge). Durant cette bataille, les troupes de Zhou Yu, dont la stratégie audacieuse avait permis de remporter la victoire, tuent plusieurs milliers de soldats de l’armée de Cao Cao. La bataille de la Falaise rouge fut la plus écrasante défaite de Cao Cao, qui fut stoppé dans son élan de conquête.
La bataille de la Falaise rouge est un exemple réussi de retournement stratégique majeur : comment l’emporter sur un adversaire plus fort, c’est-à-dire dans un rapport de force disproportionné ? Car la bataille de la Falaise rouge raconte comment les armées de Wu, soient 50 à 60 000 hommes environ, ont pu venir à bout d'une armée estimée entre 200 et 500 000 hommes.
Plus étonnant encore, les grands vainqueurs de cette bataille de la Falaise rouge sont ceux qui y ont pris militairement le moins de risque : Liu Bei et Zhu Ge Liang. La stratégie parfaitement réussie de Zhu Ge Liang consiste comme dit un proverbe chinois « à tuer avec un couteau emprunté », jie dao sha ren, c’est-à-dire à agir et à faire porter le risque d’une entreprise par un autre. L’une des conséquences majeures de cette bataille, la plus surprenante, ce n’est pas qu’elle ait consolidé le royaume de Wu, mais c’est qu’en stoppant l’expansion de Cao Cao, elle ait immédiatement rendu possible l’installation de Liu Bei dans le sud-ouest de la Chine (actuel Sichuan, capitale : Chengdu) pour y fonder en toute sécurité, dans la décennie qui suit, le royaume de Shu. Les historiens considèrent que 12 ans plus tard, soit en 220 ap. J.-C., commence la période des Trois Royaumes proprement dite.


samedi 22 août 2009

Collection Histoire.

Les éditions POINTS vous propose une collection de 10 ouvrages consacrés à l'antiquité. De la Grèce pré-classique à 337 après JC , je ne peux que vous conseiller ses ouvrages à caractère universitaire (et donc pour un publique avertis).

lundi 10 août 2009

20 juillet 1944

Le complot du 20 juillet 1944 est un événement historique de premier ordre. Il est la manifestation la plus spectaculaire et inattendue de la réalité de la résistance allemande au régime nazi. Cet attenta à la bombe sur la personne d’Adolf Hitler est particulier parce qu’il est perpétré par de hauts dignitaires allemands, notamment de nombreux gradés de la Wehrmacht.

Si les Alliés avaient bien compris l’avantage de laisser Hitler à la tête du pouvoir exécutif à la fin de la guerre, les représentants de la Wehrmacht avaient eux aussi perçu le danger qu'il représentait pour leur pays. Car ne vous y trompez pas, les motivations de cet attentat sont certes de destituer Hitler afin de négocier un paix avec les alliés mais également de sauvez une certaine conception d’un état allemand bourgeois voir aristocratique.

Ce plan qui vise à faire exploser une bombe dans le bunker d’Hitler était orchestré par Claus von Stauffenberg. Ce Colonel de la Wehrmacht brillait pourtant pour ces états de service sur les campagnes de l’Est et notamment une blessure conséquente en Afrique qui le prive d’une main et d’un œil. Stauffenberg, issue de l’aristocratie Prussienne, n’a pas toujours été anti nazi. Il loue l’arrivé de Hitler au pouvoir en 1933 comme beaucoup d’allemand à cette époque qui voient en lui le seul homme capable de redonner à l’Allemagne sont intégrité sur la place internationale. Et ce n’est qu’en 1944 qu’il constat l’impasse dans laquelle l’Allemagne s’engouffre. Une question est donc à poser : Si Hitler n’avait pas mené l’Allemagne à sa perte, Stauffenberg aurait il perpétrer cette attentat ? Sans doute que non. Car bien que le problème des camps fut soulevé par les résistants, ils n’étaient pas leur motivation première.

Le complot du 20 juillet vise donc à l’élimination d’Hitler et au déclanchement du plan Valkyrie par la suite. Cette opération doit permettre aux insurgés de prendre la contrôle des forces armées de Berlin et ainsi de perpétrer un véritable coup d’état qui emprisonnerait les représentants nazis et rallierait chaque province du pays à la cause. Par métonymie, on appelle aussi opération Walkyrie le complot lui-même.

Idéalement la bombe devait tuer Hitler, Himmler et Goering. Mais l’attentat fut de nombreuse fois retardé par l’absence de l’une des cibles dans les différentes réunions. Stauffenberg décide malgré tous de mettre le plan à exécution le 20 juillet alors que Himmler n’est pas présent. Rapproché de Hitler depuis plusieurs mois, il participe aux réunions qui ce tienne au Wolfsschanze (le cartier général d’Hitler). Deux charges explosives placées dans une sacoche au pied de la table de réunion ; un détonateur britannique à acide (10 à 15 minutes de délais). Déclanchement du plan Valkyrie à l’issue, prise du pouvoir au soir du 20 juillet, constitution d’un nouveau gouvernement (auquel participe activement Stauffenberg). Fin de la guerre pour Aout 1944.

Mais qu’est ce qui n’a pas marché ?

Premièrement la réunion est avancée d’une demi-heure, suite à la visite de Mussolini. Stauffenberg doit alors préparer la bombe dans la précipitation. Puisque, au vue de la configuration du bunker, on lui a assuré qu’une charge suffirait, il n’en prépare qu’une. Or suite à des travaux en cours, la réunion n’a pas lieu dans le bunker mais une cabane adjacente. Les fenêtres sont ouvertes, il fait très chaud en Pologne cet été de 1944. De toute évidence la déflagration ne sera pas suffisante, la pression devait se contenir dans le bunker et tuer tous ses occupants. La cabane et ses fenêtres ouvertes ne joueront pas cet effet aggravant. Stauffenberg qui n’est pas artificier l’ignore et puis de toute façon il est trop tard.
La table sous laquelle est posée la bombe est en bois massif. La sacoche est d’ailleurs déplacer derrière un gros pied central après que Claus l’ai placé à proximité du Führer. Au moment de l’explosion, Hitler discute de la situation du front russe, au nord de la carte et donc presque à l’opposé de la bombe. 12h42 elle explose, tuant quatre personnes, dont le générale Schmundt, blesse sévèrement neuf autres. Hitler souffre que d'éraflures et de contusions.

Le plan Valkyrie est bien lancer mais la confirmation de la mort du Führer se fait attendre et l'opération n’est pas lancée dans des délais suffisant. Il semble que si cela avait été fait sans hésitation le coup d’état aurait fonctionné sans la mort d’Hitler.

Stauffenberg est arrêter est fusillé au soir du 20 juillet. L'excution a lieu dans la cour du Bendlerblock. Les derniers mots de Stauffenberg auraient été « Vive l'Allemagne sacrée! ». Parmi les 200 personnes qui furent exécutées à la suite de l'échec du complot se trouvent un Generalfeldmarschall (Erwin von Witzleben), 19 généraux, 26 colonels, deux ambassadeurs, sept diplomates, un ministre, trois secrétaires d'État ainsi que le chef de la police criminelle. Il faut ajouter à ces hommes plusieurs dirigeants de haut rang (Oberpräsidenten, Polizeipräsidenten, et Regierungpräsidenten).

Les autres conjurés étaient le général Ludwig Beck, le général Friedrich Olbricht, le général de division Henning von Tresckow, Paul von Hase, le général Carl-Heinrich von Stülpnagel, le général Helmuth Stieff, le préfet de police de Berlin Comte Wolf Heinrich von Helldorf, Carl Goerdeler, Alfred Delp, le lieutenant-colonel Robert Bernardis, Carl Szokoll, le comte Hans-Jürgen von Blumenthal, Adam von Trott zu Solz, Gottfried von Bismark et la princesse Marie Vassiltchikov.

Erwin Rommel et Günther von Kluge, étaient au courant de l'attentat et furent contraints au suicide. Erwin von Witzleben, membre de la conspiration, fut pendu après un procès devant le Volksgerichtshof, presidé par Roland Freisler. Le général Erich Hoepner subira le même sort le 8 août, dans la prison de Plötzensee.

Si cet opération fut un échec elle n’est pas dénuée d’intérêt ni de conséquence. Elle permet au peuple allemand de faire valoir ces héros dans une période de leur histoire difficile. De nos jours, Claus von Stauffenberg est célébré comme un héros et un symbole de la résistance allemande au régime nazi. De 1933 à 1945, 32 500 allemands sont condamnés à mort et exécutées, la plupart du temps pour motifs politiques.




Il est temps que maintenant quelque chose soit fait. Toutefois, celui qui ose faire quelque chose doit être conscient que c'est bien en tant que traître qu'il entrera dans l'Histoire allemande. Cependant, s'il s'abstient d'agir, il serait alors un traître face à sa propre conscience .


Claus Schenk Graf von Stauffenberg

mardi 4 août 2009

Les découvertes archéologiques en image



"Les découvertes archéologiques en image" est un blog annonyme (hélas) qui vous permet de retrouver de cours exposé sur les découvertes archéologique du moment. Le tous en image ce qui facilite grandement la prise de contact pas forcement aisé de prime abord.

lundi 3 août 2009

1515 pour Nini...


1515 ? Marignan ! Oui mais encor ? Cette date tous les petits français(es) la connaissent. Mais de quoi s’agit-il ? Même moi je me plante quand j’en parle puisque je la confonds avec la bataille de Crécy qui est une victoire écrasante de l’armée anglaise sur la chevalerie française en 1346. Nini elle connait bien cette date c'est l'une des seules dont elle se souvien.

Pour comprendre nous allons tenter de répondre aux 4 questions alors qu’a l’école nous n’en voyons qu’une seule : Quand, Qui, Comment et Pourquoi ?

QUAND ?

Bon le Quand tous le monde sait. On peu peut être ajouter un petit où : A Marignan, oui c’est bien mais plus précisément, en Italie aujourd'hui Melegnano, ville à 16 km au sud-est de Milan. On peu même préciser le quand en ajoutant que c’était le 13 et 14 septembre.

QUI ?

Maintenant qui ? Les français, les vénitiens et les suisses. Pour les français nous avions entre autre un certain François 1er et ces alliés les Vénitiens contre les suisses qui défendaient alors le Milanais.

COMMENT ?

Marignan est une victoire des « français » contre les suisses qui met un terme à la guerre d’Italie commencé en 1494 par Charles VIII. Le comment c’est 16 000 morts en deux jours rien que ça ! François Ier rassemble une armée de 50 000 hommes. Pour financer ses dépenses militaires, le roi augmente l'impôt et fait des emprunts, car il lui faut acheter la neutralité d'Henri VIII d'Angleterre mais aussi celle de Charles de Gand, futur Charles Quint. 400 kilos d'or (150 000 écus) vont à la garnison suisse. En l'absence du roi, sa mère, Louise de Savoie assure la régence.
L'armée de François Ier est placée sous le haut commandement de la Trémoille, Jacques de Trivulce, Lautrec, Bayard et Robert III de La Marck de Bouillon. Composée de nobles français, arquebusiers et arbalétriers gascons et navarrais, lansquenets allemands, et mercenaires des Pays-Bas (qui a dit que l’Europe était une idée neuve ?), l'armée française comprenait plus de 22 000 lansquenets allemands ; 2 500 cavaliers lourdement armés; vingt compagnies de Navarrais, Basques et Gascons (10 000 hommes), aux ordres du général basco-navarrais Pedro Navarro ; 8 000 fantassins français et 3 200 sapeurs ou charpentiers; une artillerie de 72 grosses pièces ; un important train des équipages, sous le commandement de Galiot de Genouillac, sénéchal d'Armagnac.

De mai à août, 32 000 Suisses avaient fait mouvement vers Suse, Pignerol et Saluces pour empêcher le passage des Alpes par les Français. Les Suisses étaient conduits par leurs meilleurs généraux Werner Steiner de Zug, Hugues de Hallwyl et l'avoyer de Watteville de Berne.

François le français regroupe ses troupes sur Grenoble. Les suisses se positionnent alors naturellement leurs troupes sur les alpes pour couper l’accès à l’Italie. Ils tiennent la route du Monts Cenis. Pas grave les troupes du jeunes François les contournes par le sud et le col de l’Argentière. Se sentier de chevrier alors presque impraticable devient en quelque jours une voie carrossable après le travail acharné de 3000 sapeurs. 30 000 hommes y passent du 4 au 9 Aout 1515. Suite à cette manœuvre audacieuse bien des suisses qui nous le verrons plus bas se batte pour le pape, flippent un max. Après les accords de Gallarate, c’est 10 000 d’entre eux qui tournent les talons pour la Suisse. Cela ne fait que prouver l’énorme dissension entre les confédérer qui manquent d’un chef unique.

Or donc, nous voici avec 20 000 suisses face à 30 000 « français ». Il fait beau (information qui ne sert à rien en l’occurrence mais que nous avons) ! Le 13 la bataille dure 6 heures et ne se termine que vers 23h00 quand plus personnes ne sais sur qui il tape ! François y participe lui-même on dit même qu’il dort sur le champ de bataille la nuit venue. Les Suisses décident de ne pas rentrer sur Milan et de tenir leurs positions. Les combats reprennent au petit matin et bien que l’artillerie française fasse des ravages le conflit semble tourné à l’avantage des suisses. Se n’est que grâce à l’intervention des Vénitiens que la bataille bascule. Les suisses sont alors anéantis : 14 000 morts du coté de la confédération ce soir là.

POURQUOI ?

Pourquoi allé ainsi revendiquer les terres milanaises ? Et bien parce qu’elle on appartenue au une certaine tranche de l’aristocratie française (Anjou) à une époque, 1442, et que suite à un ensemble de revers le royaume de Naples s’en empare. Après ce n’est qu’une histoire de revendication hérité d’un monarque à un autre. C’est Charles VII qui sera le plus véhément à récupérer ces terres. Pour ce faire chaque partie fera appel aux mercenaires suisses. Une alliance de dix ans est d’ailleurs signée mais a l’issue de laquelle les suisses (mal rémunérer et souvent oublier) se retourneront contre les français. La France se retire d’ailleurs par séquence de l’Italie mais souvent sans résistance. Les suisses fort de leurs réussite vont donc pousser le vice jusqu'à assiéger Dijon en été 1313. Le 14 septembre un traité est signé avec le défenseur de la ville La Trémoille. Ce traité prévoit 400 000 couronnes et 20 000 écus d’indemnité. Le souci c’est que Louis XII roi de France de l’époque ne l’entend pas ainsi et ne tient pas le traité qu’il n’a pas consentit ! Il meure le 1 janvier 1515 et laisse ce différent en héritage à François 1er. François fait valoir alors ses droits sur le Milanais par l’intermédiaire de sa femme héritière d’Orléans. Il lève une armée et vous avez déjà lue la suite. En face le Pape qui lorgne lui aussi sur Milan engage les suisses remontés à bloc contre François et ces descendants.

Au final le jeune François 1er s’assure d’une grande victoire au tout début de son règne.

François Ier prend rapidement le contrôle de la Lombardie, qu'il conservera jusqu'au désastre de Pavie, en 1525. Le 13 octobre, il signe avec le pape Léon X, le Traité de Viterbe. Le pape s'y engage à reconnaître l'autorité du roi de France sur le duché de Milan, et lui offre Parme et Plaisance, en échange de son soutien à Florence, contre Venise.

Il signe la paix perpétuelle de Fribourg le 29 novembre 1516 avec les cantons suisses. Ce traité restera en vigueur jusqu’à la fin de la monarchie en France en 1792.
Les Suisses mettent leurs mercenaires au service du roi de France, par le traité de Genève le 7 novembre 1515.

Le 13 août 1516, François Ier et le jeune roi des Espagnes Charles Ier, futur Charles Quint, signent le traité de Noyon qui confirme à François Ier la possession du Milanais, qui restitue la Navarre à Henri d’Albret et qui promet à Charles la main de la fille aînée du roi de France, Louise, alors âgée d’un an (mais qui ne survivra pas à son troisième anniversaire). Dans la dot de la future mariée sont inclus les droits sur le royaume de Naples.

Les relations entre le roi de France, roi Très-Chrétien, et le pape, sont à redéfinir. L'accord du pape est indispensable pour l'acquisition durable des conquêtes, et la perception des décimes sur le clergé. En décembre 1515, la rencontre de Bologne permet d'engager les négociations. Antoine Duprat signe en son nom le concordat de Bologne le 18 août 1516. Ce concordat régira les relations entre le royaume de France et la Papauté jusqu’à la Révolution française. Désormais, le roi nomme les évêques, archevêques et cardinaux, qui sont par la suite confirmés par le pape et ça croyez moi c’est pas rien… !

jeudi 30 juillet 2009

Tous les détails de la Cène

Souffrant du temps qui passe, des agressions de la lumière et des visites, se craquelant de toute part, la Cène, peint par Léonard de Vinci à la fin du XVème siècle, vient d'être sauvée numériquement pour l'éternité. Le tableau a été pris en photo, certes, mais pas en 10, 12 ou 14 millions pixels... c'est en 16 milliards de pixels que la société HAL9000 a photographié l'oeuvre majestueuse. L'image se compose en fait de 1677 clichés qui ont été assemblés afin de ne pas perdre le moindre détail du chef-d'oeuvre. La société Hal9000, spécialisée dans la photographie d'art, expose le cliché sur le net et permet au visiteur de zoomer sur toutes ses parties. Venez donc explorer le visage penché de cette femme à la droite du Christ.

mardi 28 juillet 2009

Prochain Exposé...


« Il est temps que maintenant quelque chose soit fait. Toutefois, celui qui ose faire
quelque chose doit être conscient que c'est bien en tant que traître qu'il entrera dans
l'Histoire allemande. Cependant, s'il s'abstient d'agir, il serait alors un traître face à sa
propre conscience . »
— Claus Schenk Graf von Stauffenberg

dimanche 19 juillet 2009

Socrate, Platon ou Aristote ?

Mais qui est qui ? Qui influence qui et pourquoi ? Déjà simplement au point de vue chronologique l'influence est certaine, mais également parce que nous avons ici un maître et deux élevés.


Socrate, né vers 470 av JC et meurt en 399 av JC. Il est le maître de Platon. Platon lui né vers 427 av JC et décède en 346 av JC. Enfin Aristote qui côtoya Platon dans son école né en 384 av JC et nous quitte en 322 av JC.


Ceci établi revenons au premier,
Socrate (en grec Σωκράτης / Sōkrátēs) est considéré comme le père de la philosophie occidentale et l'un des inventeurs de la philosophie morale. Attention Socrate n'a rien écrit. La plupart des témoignages nous viennent de l'un de ses disciples, Platon qui a soigneusement retranscrit les dires de son maître à penser. Fils de sculpteur, il est connue pour avoir été un personnage haut en couleur dans le monde Athénien. Marginale il dispensait son enseignement, ou plutôt devrions nous parler de questionnement de façon totalement gratuite dans les rues d'Athènes. Ceci par opposition aux Sophistes qui en réclamaient une forte rémunération. Il se définissait comme "attaché aux Athéniens par la volonté des dieux pour les stimuler comme un taon stimulerait un cheval". Il a éveillé les grecques à leurs ignorance et le "Je sais que je ne sais rien" (« Ἓν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα ») ainsi que "connais toi toi-même" sont les principes fondateurs de sa philosophie. Suite à la défaite contre les Spartiates durant la guerres du Péloponnèse (-404), Athènes traverse une crise identitaire que beaucoup pense liée aux pertes des valeurs. Les sophistes sont accusés de pervertir la jeunesse de la cité et alors qu'il en ait un des farouches opposant il est assimilé à ce mouvement et traduit en justice. Je ne parlerais pas du jugement ici, Platon le fait très bien dans l'Apologie, qui reste une des textes fondateurs d'une vie normalement constituée. Je vous engage donc à la lire ! Il est juste besoin de savoir qu'il est condamné à mort, alors qu'il aurait facilement pu y échapper. A croire qu'il voulait que cela se passe ainsi, au motif que le respect des lois de la cité était plus important que sa propre personne. Lorsque Socrate entendit Xanthippe se plaindre, en invoquant que cela était injuste, il lui répondit : «Aurais-tu préféré que ce soit justement ?» «Anytos et Mélétos peuvent me tuer, ils ne peuvent me nuire.» Je dirais de mon coté que les Tyrans ne comprendrons jamais que c'est en étouffant la vérité qu'elle crie le mieux.

Platon (en grec Πλάτων / Plátôn) disciple de Socrate donc, formalise les enseignements de Socrate et structure la philosophie en tant que telle. Alfred North Whitehead en arriva à dire que « la philosophie occidentale n'est qu'une suite de notes en bas de page aux dialogues de Platon ». C'était un homme complet, poète, musicien, sportif (deux prix au jeux olympique) il menait une vie d'aristocrate (influence familiale). Disciple des plus grands dans chaque matière (Dracon, Théodore de Cyrène...), il est celui de Socrate durant neuf ans (de -408 à -399). Il n'assistera pas à la mort de son maître. En 387 av JC il fonde l'Académie où il enseigne pendant quarante ans. On y enseignait les sciences et la philosophie. C'est là qu'Aristote y poursuivie ses études pendant vingt ans. Cette école ne fût dissoute que par l'empereur Justinien en 529 ap JC, soit neuf siècles d'existence !
Quand, dans le Phédon, Platon fait la liste des proches de Socrate ayant assisté à la mort de ce dernier, il souligne sa propre absence par cette remarque : « Platon, je crois, était malade. » On ne saurait mieux faire sentir l'incertitude des relations entre Socrate et Platon que par ce je crois écrit par Platon, à propos de lui-même. Les relations entre Socrate et Platon restent donc très flou. Ami ? Disciple ? Simple étudiant ?... L'influence est notable et parler ici de la philosophie de Platon serait trop long et bien réducteur dans un seul post. Retenons la philosophie politique, de la philosophie morale, de la théorie de la connaissance, la cosmologie ou encore de l’esthétique...



Enfin, Aristote (en grec Ἀριστοτέλης / Aristotélês) et la conception de l'être comme « substance » connue sous le terme d'ontologie ou la métaphysique comme « science de l'être en tant qu'être » influença l'ensemble de la tradition métaphysique. Comme ces maîtres Aristote étudie toutes les sciences (physique, biologie, astronomie, politique, poétique, rhétorique, économique et éthique). Elève de Platon, il enseigne à l'Académie. Disciple mais pas sans avis il n'hésite pas à contrer certaine principe Platonicien comme la théorie des idées. "Ami de Platon, mais encore plus de la vérité.". A la mort de Platon, il n'est pas choisi pour devenir son successeur à la tête de l'Académie. Il quitte Athènes fuyant par la même Philippe de Macédoine. Ce dernier le fera revenir pour devenir le précepteur de son fils, Alexandre (Le Grand). En 339 av JC, il fonde sa propre école : le Lycée, financé par Alexandre. Après la mort de son élève mécène, il fuit Athènes. Il meurt à 63 ans. L'héritage d'Aristote se traduit par les année "Lycée". Recherches archivistiques pour l’histoire du théâtre et des jeux ; recherches zoologiques et botaniques ; anthropologie et physiologie ; histoire des sciences ; médecine. L'hégémonie de la pensé d'Aristote se fera sentir durant des siècles. Souvent Bonne, elle sera parfois instrumentalisé pour scléroser des concepts scientifiques obsolète. Aristote reste avec Platon, le philosophe, voir le scientifique le plus productif de l'humanité.

Ces trois hommes, maître ou disciple, furent tellement productif qu'il est difficile de s'imaginer à quel point ils ont changés et influencés le monde. Je reviendrais plus justement sur chacun d'eux et je m'excuse auprès de certain pour le caractère très simple de ma présentation. Mais j'ai moi même beaucoup, si ce n'est tous à découvrir de ces Hommes.




Ce qu’il faut retenir


-          Socrate Platon et Aristote se sont successivement côtoyés.

-          Socrate n’a rien écrit c’est Platon qui retranscrit tous ses propos.

-          Platon est un disciple de Socrate.

-          Aristote est un disciple de Platon.

-          Platon créé l’Académie.

-          Aristote crée le Lycées.

-          Aristote est le professeur d’Alexandre le Grand.



Voir aussi L'éducation au temps d'Athènes.

Une tradition vielle de 700 ans.

Pendant la guerre de Cent ans (116 ans en fait, de 1337 à 1453) opposant l'Angleterre et la France, les Français avaient l'habitude de couper l'index et le majeur des archers anglais fait prisonniers pour qu'ils ne puissent plus être archers.


Avant une bataille, les deux armées se faisant face, les archers Anglais avaient l'habitude d'exhiber leur index et leur majeur pour provoquer les Français et les inviter à venir les leur couper !

Aujourd'hui, si le doigt d'honneur anglais est encore fait avec ces 2 doigts en Angleterre, seul le majeur est resté dans ce geste de défiance en France.

mardi 14 juillet 2009

Le Daisho


Le Daisho correspond au "kit" par défaut du parfait samouraï. Il est constitué du Katana (sabre) et du Wakizashi (sabre court). Son nom est d'ailleurs constitué de daitō (大刀, daitō grande épée) et de shōtō (小刀, sh petite épée).

Il existe d'autre armes dont le samouraï se devait d'acquérir la maitrise.

-Le tantō (短刀) qui est une sorte de dague de moins de 30 cm de long est qui servait généralement à l'auto défense. Le Daisho était souvent interdit dans les interieurs de palais. Une bonne maîtrise du Tanto pouvait alors se révéler très précieuse pour des hommes dont le code du Bushido exposait aux conflits permanents. Le Tanto est l'arme rituel du Sepuku (hara-kiri) qui ne se pratiquait pas comme on le croit trop souvent avec un katana. Trop long le katana ne peut être efficacement maintenu pendant l'éviscération. Par contre le Katana était traditionnellement attribué à l'assistant (kaishaku ou kaishakunin) qui tranchait la tête du samouraï afin de lui éviter de défaillir sous la douleur.

-Le tachi (大刀) est "l'ancêtre" du Katana. C'est un sabre long (70 cm) à forte courbure. Cette dernière était liée à la spécification équestre du tachi. En effet sa longueur doit permettre de frapper les infanteries en contre-bas. Sa courbure permet de s'affranchir de cette longueur gênante sur un cheval. Il faut en effet pouvoir frapper de part et d'autre de l'animal sans perdre de temps et sans risquer de blesser sa monture.

-Le kyū (弓). Il faut bien comprendre que si avec le temps le katana est devenu le symbole du Samouraï, l'arme noble du guerrier japonais c'est l'Arc. Avec deux milles ans d'histoire l'arc japonais est la première arme du cavalier japonais. Elle ne sera remplacée que par les mousquets portugais méprisé pas les guerriers respectant le code du Bushido.

dimanche 12 juillet 2009

Présentation

Depuis que je suis né, qu'une conscience c'est éveillée en moi, je suis fou passionné de deux choses : L'astronomie et l'histoire. Après mon nouveau blog sur l'astronomie, je vous propose ici de découvrir cette passion dévorante qui nous atteint tous pour peu qu'elle soit bien racontée. Oui car c'est bien de cela qu'il s'agit, l'histoire n'est pas bien perçu à l'école parce qu'elle n'est pas bien racontée. Et sans me vanter, il semble au dire des amis qui m'entoure que j'ai un petit dont pour ce qui est de parler d'Histoire avec un grand H. Alors ici dans ce blog vous allez m'accompagner dans plusieurs choses. La première c'est la reprise de ma fac d'histoire. Ce que j'y apprendrai, mes interrogations, mes découvertes, mes certitudes... Et puis nous échangerons sur l'histoire bien sur mais également sur les Mythologies, la Paléoanthropologie et nous irons parfois taquiner la Paleontologie.

Comme en astronomie, j'espère profiter de vos interogations, vos conseils et critiques pour annimer les axes de présentations de ce blog.

Alors on s'assoit et on ouvre son livre page....1 !