samedi 16 janvier 2010

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mercredi 13 janvier 2010

La Famille Australopithèque

Méthodes d’études

La Morphométrie géométrique.

- La méthode de superpositions dites aussi méthodes procustes.
- La méthode des plaques minces.
- La méthode des éléments finis.
- L’analyse des matrices de distance euclidienne.

L’émail dentaire.

- Compte tenue que chez tous les primates la formation et l’éruption de la première molaire précédent celles de la deuxième, la troisième molaire étant la dernière à se former et à sortir ; il est possible d’attribuer aux restes fossiles un stade de croissance.
- Mais attention chez les homos sapiens la première molaire se forme à 6 ans. Chez les grands singes elle apparaît à 3 ans. Ce n’est donc qu’un indicateur biochronologique qu’il faut lier à de nombreux autres processus : Sevrage, maturité sexuelle…
- L’émail présente deux types de lignes de croissance : les striations transversales et les stries de Retzius. Les premières répondent à un rythme journalier (circadien) alors que les secondes se forment périodiquement mais avec un intervalle de 7 à 8 jours. Une étude au microscope permet de positionner l’individu dans son stade d’évolution.

Les espèces

On reconnaît sept familles au groupe Australopithèque/Paranthrope :

- Australopithecus afarensis
- Australopithecus africanus
- Australopithecus bahrelghazali
- Australopithecus anamensis
- Australopithecus boisei
- Australopithecus aethiopicus
- Australopithecus robustus

Ils se déclinent en deux groupes : les graciles et les robustes. Celle-ci n’a aucune valeur phylogénétique ou taxonomique. Notons qu’au vue de leurs formes crâniennes particulière Boisei et Robustus sont parfois classer comme Paranthropus. Cela n’a qu’une valeur syntaxique et reste à l’appréciation des éditions.
Beaucoup de classifications n’ont pas survécu à l’avancé des méthodes d’identification. Alors pour mieux comprendre voici un petit tableau qui vous aidera comprendre qui devient quoi.


Australopithecus anamensis.
Espèce créée en 1995 par Meave G. Leakey, Craig S. Fiebel, Ian McDougall et Alan Walker.
Période : 4,2 / 3,9 millions d’années.
Situation géographique : Kenya (Lac Turkana, Kanapoi, Allia Bay).
Situation écologique : régions boisées et savane humides.
Capacité crânienne : Inconnue
Note : Anamensis vient de « anam » qui signifie lac en référence au lac Turkana. Australopithecus anamensis était annoncé comme l’ancêtre putatif d’afarensis. Cette idée est à présent contestée. L’holotype est une mandibule de Kanapoi référencé KNM-KP 29281, découverte par Peter Nzube en 1994. Au vue des multiples éléments crâniens, mandibules et dents les divergences anatomique on conduit à la création de la famille anamensis que l’on estime par ailleurs plus primitive que Australopithecus afarensis. On estime son poids entre 47 et 55 kg, nettement supérieur aux afarensis. Bien que les reste très fragmentaire incite à la réserve, il n’est faut d’imaginé que les anamensis pratiquaient probablement la bipédie. Si cela ce vérifie, cela place la bipédie chez les australopithèques ½ million d’années avant les premières traces de pas de Laetolie dédier à afarensis.

Australopithecus afarensis.
Espèce créée en 1978 par Donald C. Johanson, Tim D. White et Yves Coppens.
Période : 4,1 / 3 millions d’années
Situation géographique : Ethiopie (Omo, Fejej, Hadar, Maka, Belohdelie), Tanzanie (Laetoli) et Kenya (Koobi Fora).
Situation écologique : Forte adaptation écologique chez les afarensis. Du milieu ouvert alimenté par de faibles pluies comme à Laetoli au milieu boisé plutôt humide à Hadar.
Capacité crânienne : 430 – 550 CC
Note : Cette diversification de milieu, l’étendue géographique mais surtout le fort dimorphisme constaté, pousse certain spécialiste à ne pas validé Afarensis comme un taxon unique. Ces retirances sont étayées par les études basicrâniennes, de la mâchoire et des dents, ainsi que du système veineux crânien. La polémique est également nourrie par l’interprétation des aptitudes locomotrices. En effet Australopithecus afarensis présente un mélange de traits simiens et humains. La bipédie est assurée mais on note également une bonne capacité à grimper aux arbres. Si j’ose une interprétation cela n’a rien de surprenant non seulement à ce stade de l’évolution mais surtout au regard de sa situation écologique mixte. Une étude comparative des groupes de Laetoli en opposition à ceux de l’Hadar pourra peut être précisé si cela est influencer par le milieu ou si il s’agit effectivement d’un début de divergence taxonomique.

Rappelons que LUCY (que je préfère nommer Gilgamesh de son nom Ethiopien) fait partie du groupe Australopithecus afarensis. Référencé AL 288-1, elle fut découverte en 1974 dans l’Hadar en Ethiopie. Daté de 3,18 millions d’années. Son squelette complet à 40 % entre comme paratype dans la définition de l’espèce afarensis. L’holotype est la mandibule LH4 découverte en 1974 dans la localité 7 de Laetoli en Tanzanie. Il est daté de 3,6 millions d’années.

Dès 1981, sous une approche évolutionniste, Y. Coppens proposait d’exclure afarensis du rameau humain pour en faire de manière informelle un préaustralopithèque, sur la conviction de la « fracture » très archaïque de cet hominidé.

Praeanthropus africanus.
Espèce créée en 1939 et décrite en 1950 par Wernert sous l’appellation Meganthropus africanus, puis en 1955 par Senyürek.
Note : Le cas Praeanthropus africanus. Cette famille identifiée en 1939 sous l’appellation Garusi I, il est depuis 1978 intégré comme paratype à l’hypodigme de l’Australopithecus afarensis. Mais là encore deux hypothèses sont soulevées :
- Praeanthropus africanus serait un Australopithecus afarensis. A l’appui d’une étude cladistique, il s’avère que les australopithèques constituent un groupe paraphylétique.
- Praeanthropus africanus serait un Australopithecus anamensis localisé Hadar/Laetoli.
Affaire à suivre.

Australopithecus bahrelghazali.
Espèce créée en 1995 par Michel Brunet, Alain Beauvilain, Yves Coppens, Emile Heintz, Aladji H.E. Moutaye et David Pilbeam.
Période : 3,5 / 3 millions d’année.
Situation géographique : Nord du Tchad
Situation écologique : régions boisées relativement humide.
Capacité crânienne : Inconnue
Note : Barh el ghazal, littéralement en arabe « la rivière aux gazelles ». Cet australopithèque est identifié par la mandibule KT 12 / H1, holotype de l’espèce bahrelghazali. C’est le seul spécimen connu au Tchad. On peut le nommer Tchadanthropus. Il est rapproché à Homo erectus ce qui ne rend pas si anecdotique sa présence à l’Ouest du Rift. Car c’est bien de la que viens le problème. Cet australopithèque n’est pas à sa place, il entre en confrontation avec la théorie de l’East Side Story. Celle-ci nous explique que c’est à la suite de la création de la chaine de montagne du Rift il y a 8 à 6 millions d’années que le climat africain a été fortement modifier. A l’Ouest, des forêts tropicales, propice aux Simiens. A l’Est, la savane, propice au développement des australopithèques. Mais alors comment expliquer la présence de cet hominidé du « mauvais coté de la barrière » ? Et que dire de cette apparenté avec l’homo erectus qui semble quelque peut anachronique !

Australopithecus africanus.
Espèce créée en 1925 par Raymond Dart.
Période : 3,5 / 2,5 million d’années.
Situation géographique : RSA (Taung, Makapansgat, Sterkfontein et Gladysvale).
Situation écologique : Boisé et humide.
Capacité crânienne : 430 – 550 CC
Note : Le crâne d’Australopithecus africanus se caractérise par un frontal très fuyant, une voûte très basse, un rétrécissement post-orbitaire important. Volume du cerveau : 430 à 550 cc (comparable au chimpanzé). Le Foramen magnum est en position antérieure, non orienté vers l’arrière comme chez les singes. La face est projetée vers l’avant et porte des piliers faciaux. Les dents sont disposées suivant une arcade parabolique. Les incisives et les canines sont petites. Absence de diastème. Les molaires et les prémolaires sont de grande taille avec un émail épais. Les femelles sont estimées à 115 cm pour 30 kg et 138 cm pour 41 kg chez les mâles. La bipédie est possible malgré une forte prédisposition au milieu arboricole.
Le très célèbre enfant de Taung est le premier Australopithecus africanus.

Australopithecus aethiopicus.
Espèce créée en 1967 par Camille Arambourg et Yves Coppens.
Période : 2,5 million d’années
Situation géographique : Ethiopie (Vallée de l’Omo, Ouest du lac Turkana).
Situation écologique : Savane boisée relativement sèches.
Capacité crânienne : 419 CC
Note : C’est la plus ancienne des trois espèces robustes.

Australopithecus boisei.
Espèce créée en 1959 par Louis S.B Leakey.
Période : 2,2 / 1,2 million d’années
Situation géographique : Tanzanie (Olduvai, Peninj), Ethiopie (Konso, Shungura), Kenya (Koobi Fora, Nachuikui et Chesowanja).
Situation écologique : Savane boisée relativement sèche.
Capacité crânienne : 475 – 530 CC
Note : Cette espèce présente de forte similitude avec Australopithecus robustus. C’est pour cela qu’ils sont parfois regroupés sous l’appellation Paranthropus. La famille boisei se caractérise par un fort dimorphisme sexuel au niveau crânien. La mâchoire est très puissante et les dimensions des prémolaires et des molaires sont les plus grandes de tous les hominidés connus à ce jour.

Australopithecus robustus.
Espèce créée en 1938 par Robert Broom.
Période : 2,2 / 1,5 million d’années
Situation géographique : RSA (Kromdraai, Swartkrans, Sterkfontein et Drimolen).
Situation écologique : Savane Boisée.
Capacité crânienne : 500 – 550 CC
Note : Présente un frontal extrêmement fuyant. Une voûte très basse et un rétrécissement post-orbitaire marqué. Le mâles présente des superstructures crâniennes très développées : crête sagittale, torus sus-orbitaire. Face projetée en avant et plate. Pas de pilier facial. Le foramen magnum est placé antérieurement. La mandibule est massive, ainsi que les molaires et prémolaires à l’emaile épaisse. Les incisives et les canines sont réduites. Pas de diastème. 110 cm pour 32 kg pour les femelles et 132 cm pour 40 kg pour les mâles. Il faut garder à l’esprit qu’Australopithecus robustus n’a de robuste que la tête. Le reste du corps, le squelette postcrânien est sensiblement identique à celui d’un Australopithecus africanus. Robustus avait morphologiquement la capacité de façonner des outils. Mais la présence systématique d’Homo habilis, lorsqu’Australopithecus robustus est retrouvé en présence d’outil, ne nous permet pas de conclure à ce sujet.

lundi 4 janvier 2010

L'expérience de Milgram


Entre 1960 et 1963 le psychologue américain Stanley Milgram a procéder à une étude sur le degrés d'obéissance d'un individu face à une autorité qu'il juge légitime mais dont les actions entre en opposition avec sa conscience propre. Cette expérience à profondément déstabiliser l'oppinion public de l'époque et continue à faire débat.

Pour se faire Milgram à fait appel a des sujet de toute catégorie socio-professionnelle. Dans l'expérience trois protagoniste : Un élève, un maître et un scientifique qui suis le déroulement de l'expérience. Le faut sujet de l'étude est de déterminer le degrés d'importance de la douleur dans la capacité d'apprentissage d'un individus. Pour cela l'élève se doit retenir une succession de mot donner par le maître. Si il commet des erreurs, le maître doit lui infliger une punition sous la forme d'une décharge électrique. Plus il se trompe, plus celle si est forte. Nous disons faut sujet d'étude car en effet, l'élève et le scientifique sont complice, la définition des rôle de chacun et faussement aléatoire puisque le tirage au sort qui le définit et truqué et que le sujet se trouve toujours dans le rôle du maître. On fait donc subir à celui ci une décharge test afin qu'il prènne conscience de la douleur qu'il inflige. Bien sur une fois l'expérience lancé aucune décharge n'est envoyer à l'élève, mais ça le maître l'ignore.

Dans 63 % des cas et ce malgré leurs désapprobation multiple tout au long de l'expérience, les sujet vont au bout de l'exercice c'est à dire 300 voltes de décharge. Pourtant à partir de 75 voltes le faut élève se plain. Il hurle de douleurs à 150 voltes. Mais sous l'autorité du scientifique 63 % des maîtres poursuivent non sans avoir exprimé des réticences. Et chaque fois, ils poursuivent après avoir obtenu du scientifique la décharge de la responsabilité de se qu'il fesait.

N'est ce pas édifiant ?

Alors comment exterminer 6 millions de juifs ? Faire conduire des trains, construire de camps de la mort... 63 % d'un peuple, du monde, ça fait beaucoup !