lundi 14 mars 2011

Démagogie : un mal du passé ?!

Moins d'un siècle après l'instauration de la pleine démocratie de Solon, Athènes était déjà gangrenée par la démagogie. Ce mot dont le sens étymologique est guide du peuple (demos, agôgos) a fini par signifier corrupteur du peuple. Il désigne ceux qui, pour obtenir les faveurs de la foule, pour être élus par exemple à un poste important, font des promesses sans commune mesure avec les ressources de l'État. Athènes a été très tôt la proie de ces irresponsables. Et les leçons les plus précieuses que nous pouvons tirer de son histoire sont sans doute celles qui pourraient nous aider à diagnostiquer, prévenir et enrayer le mal démagogique. Heureusement dans le monde moderne, les grandes démocraties comme la France ne sont pas en proie à de tel irresponssable ?! Le peuple ne se laisse pas abuser par de vainnes promesses de sécurités, d'employabilités et de fiscalités ?! Vous connaissez vous des démagos qui seraient au plus haute fonction de l'état ? Rassurez moi, ça n'existe pas ?

lundi 21 février 2011

Egypte

A l'époque des Égyptiens le fer des armes était extrait des "pierre tombé du ciel". En grecque le Ciel étoilé et le fer ont la même racine : sideros qui veux dire fer...
C'est de la que vient le mot sidérurgie.

mardi 25 janvier 2011

Corsaire ou Pirate ?

Quelle est la différence entre un corsaire et un pirate. Et bien elle est de taille croyez moi.

Le pirate est un hors la loi qui pille et tue tous ce qui passe sous sa lame sans grande distinction du moment que cela lui rapporte de l'argent. Les pirates étaient pendu Haut et court. Haut pour que tous le monde les voit. Et court pour économiser la corde !

Le Corsaire lui est mandaté par son gouvernement en temps de guerre pour s'attaquer aux navires marchants du camps opposé. Autorisé à le faire par une "lettre de marque", ils imposent ainsi un blocus économique pendant les conflits et laissent tout le loisir aux forces maritimes de se battrent sur les fronts plus importants. Ils sont de fait soumis aux règles de la guerre. Ils ne doivent pas tuer leurs prisonniers et si ils sont prit doivent être traité comme tels (après avoir présenté leurs lettres de marques).

Les Corsaires étaient employés par les Français et les Anglais au XVIII ème siècle. Le traité de Paris signé en 1856 mit fin à la Guerre de Course (methode de harcellemnent des corsaires).
Les USA n'ont pas signé ce traité. Selon la constitution américaine, le Congrès conserve le droit de « déclarer la guerre, d'accorder des lettres de marque et de représailles et d'établir des règlements concernant les prises sur terre et sur mer » (Article 1, section VIII).

L'administration Bush, après les attentats du 11 septembre 2001, a renforcé le droit constitutionnel de prises en mer en faisant voter une loi, September 11 Marque and Reprisal Actes of 2001, qui autorise le Département d'État à octroyer des lettres de marque sans attendre l'aval du Congrès. Ainsi des personnes ou des sociétés peuvent se voir confier des missions militaires navales offensives. En 2007, une société américaine privée, la société Pistris, s'est vu accorder une lettre de marque pour armer un navire battant pavillon américain chargé de traquer les pirates dans le golfe d'Aden.

mercredi 19 janvier 2011

Malchanceux chanceux !

Tsutomu Yamaguchi (山口 彊, Yamaguchi Tsutomu?) est un Japonais né en 1916 et mort le 4 janvier 2010 d'un cancer à l'estomac à l'âge de 93 ans. Il est la seule personne reconnue comme ayant survécu aux deux bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki. Le 6 août 1945, il se rendit à Hiroshima pour un voyage d'affaires, le jour du largage de la première bombe atomique. Il fait alors partie des 140 000 survivants de cette explosion. Il retourne alors dans sa ville de résidence, à Nagasaki. Le 9 août, c'est cette dernière ville qui est touchée par la seconde bombe atomique. Tsutomu Yamaguchi réchappe à cette attaque, celle-ci laissant 70 000 survivants. S'il a été reconnu hibakusha (« survivant de la bombe ») pour le bombardement de Nagasaki, le gouvernement japonais n'a reconnu que 64 ans plus tard, le 23 mars 2009, qu'il était également une victime de celui d'Hiroshima.

mercredi 12 janvier 2011

Va, étranger, dire à Sparte qu’ici nous gisons, fidèles à ses lois

La bataille des Thermopyles en 480 av. J-C. oppose une alliance des cités grecques à l’empire achéménide. C’est l’un des plus célèbres faits d’armes de l’histoire antique, en infériorité numérique, les grecs tiennent tête à l’ennemi.

Le courage et le sacrifice des mille spartiates, thébains et thespiens sont devenus légendaires et ont été repris à maintes reprises par la culture populaire.

Le congrès de Corinthe
Les préparatifs perses ne sont évidemment pas passés inaperçus et un congrès des différentes cités grecques se réunit à Corinthe à la fin de l’automne 481. Pour une fois les intérêts immédiats de Sparte et d’Athènes se confondent. Athènes craint la vengeance des Perses pour ses succès antérieurs et Sparte constate que sa grande rivale dans le Péloponnèse, Argos, est contactée par les envoyés de Xerxès. Toutes les grandes cités grecques, si l’on excepte Cyrène, Argos, Syracuse, Corcyre et Phocée, envoient des représentants au temple de Poséidon à Corinthe. Sparte, en tant que plus puissante des cités, préside le congrès. Une réconciliation générale intervient, comme par exemple entre Athènes et Égine, et 31 cités s’engagent par serment dans une ligue défensive contre les Perses et préparent des contingents de soldats. Le commandement des troupes est confié à deux Spartiates, le roi Léonidas Ier pour les fantassins et Eurybiade pour la flotte grecque. Mais durant l’hiver 481/480, les Grecs tergiversent sur le plan de campagne et ne peuvent s’opposer à la conquête de la Thessalie par les troupes perses au printemps 480.

Les Grecs choisissent alors en août, tandis que les Perses envahissent la Piérie, une position défensive très forte aux Thermopyles qui commande l’accès à la Béotie et à la Grèce centrale. Quant à la flotte, elle s’installe au nord de l’Eubée en un lieu nommé l’Artémision afin d’empêcher la flotte perse de contourner cette position. En effet les Perses, pour garder le contact avec leur flotte, doivent emprunter la seule route importante qui passe par les Thermopyles (les « Portes chaudes », à cause des sources thermales qui s’y trouvent). Là, entre le golfe Maliaque et la montagne, l’étroite chaussée passe dans un défilé dont certains passages n’excèdent pas 10 mètres de largeur et qui plus est barré par les vestiges d’un mur construit en zigzag. Enfin, les marais sont nombreux et forment un obstacle supplémentaire.

Entre les 7 000 à 10 000 hommes environ dont dispose Léonidas et la flotte d’Eurybiade (avec Thémistocle à la tête du contingent des navires athéniens, de loin le plus nombreux) les liaisons sont constantes.

La tempête de l’Artémision
Au sortir de la Thessalie les troupes de Xerxès font mouvement vers le sud. Les fantassins quittent la cité de Therma et arrivent treize jours plus tard dans la plaine trachinienne (entre la vallée de l’Asopos et la cité d’Anticyre). La flotte perse s’élance une dizaine de jours après, afin que l’arrivée des troupes terrestres et navales soit conjointe. Eurybiade, devant l’ampleur de la flotte perse, quitte l’Artémision et longe le canal d’Eubée pour occuper l’étranglement de Chalcis, laissant Léonidas à la merci d’un débarquement sur ses arrières. Mais cette manœuvre, si elle n’apparaît pas très audacieuse, encourage les Perses à progresser plus au Sud que prévu et de mouiller au cap Sépias, près d’une côte rocheuse et escarpée où ils ne peuvent hâler leurs navires sur la terre ferme et où la profondeur des eaux empêche de nombreux navires de s’amarrer solidement. Une violente tempête de trois jours va détruire environ 400 navires. Plusieurs milliers d’hommes sont noyés. La principale conséquence est que Xerxès, bien qu’il garde la supériorité numérique, n’est plus en mesure de diviser ses forces navales de manière à convoyer l’armée tout en livrant combat à la flotte grecque. À Chalcis, Eurybiade reprend confiance et remonte prendre sa garde à l’Artémision. Mais malgré la tempête, la supériorité numérique perse apparaît si imposante qu’Eurybiade et son adjoint, le corinthien Adimantos, font demi-tour.

C’est alors qu’Achéménès, l’un des demi-frères de Xerxès et amiral de la flotte perse, détache une escadre de 200 navires et 40 000 hommes environ pour contourner l’Eubée par la haute mer cependant que le reste de la flotte s’installe au mouillage des Aphètes, mouillage plus sûr que celui du cap Sépias. Prévenus de cette diversion, qui leur interdit la fuite par le canal de l’Eubée au sud, et de ce nouveau mouillage, les Grecs tentent un coup de force et lancent une attaque surprise sur les Ioniens alliés des Perses et leurs coulent une trentaine de navires avant de regagner leur point d’attache de l’Artémision. Enfin, une nouvelle tempête éclate et fait de nouveaux dégâts sur une flotte perse dont les navires sont sur leurs ancres alors qu’à l’Artémision les Grecs, à leur habitude, tirent les navires sur la terre ferme, ce qui les met à l’abri. Surtout, cette nouvelle tempête cause la destruction totale de l’escadre envoyée pour contourner l’Eubée.

La bataille
Dans un premier temps, sur terre, les troupes de Léonidas tiennent fermement leur position dans un défilé et repoussent les Perses, infligeant de grandes pertes, y compris aux fameux Immortels, les troupes d’élites de Xerxès. Mais Léonidas est trahi par un certain Éphialtès, fils d’Eurydémos, un citoyen de Malia, qui livre aux Perses le moyen de contourner l’armée grecque, par le sentier d’Anopée. Léonidas décide alors de se sacrifier avec les 300 hoplites Spartiates, ainsi que 700 soldats de Thespies, pour laisser aux Grecs le temps d’organiser leur défense et à l’armée de se retirer en bon ordre. Les 400 combattants de Thèbes (probablement des otages) avaient aussi reçu l’ordre de participer à cette dernière action, mais ils désertent à la première occasion. Les Grecs résistent héroïquement autour du roi spartiate et sont tous massacrés sur ordre de Xerxès. Cette bataille devint l’emblème de la résistance grecque à l’envahisseur et de l’esprit de sacrifice des Spartiates.