mercredi 1 décembre 2010

Le lithium qui sauve Ben Laden.

Depuis le 11 septembre on nous fait croire que l’on pourchasse Ben Laden en Afghanistan (alors qu’il n’y est pas). Mais alors pourquoi les américains veulent t’ils une présence militaire là bas (une présence d’invasion bien sur). Pour l’Irak c’est facile : 20 % des ressources pétrolifères (ben oui Saddam ils s’en tapaient en faite ; vous avez vraiment crue à cette histoire de démocratie ?). Mais en Afghanistan du pétrole, y a pas. Du gaz peut être ? C’est ce que j’ai crû au début, mais non.
En faite le grand royaume Afghan possède une réserve que nul n’envisageait car peu rentable jusqu’à ressèment : le Lithium. La valeur totale représenterait 3000 milliards de dollars.
Comme vous le savez certainement, beaucoup de véhicules électriques utilisent des batteries au Lithium-Ion et ont donc grandement besoin de Lithium pour donner l’énergie nécessaire au moteur. Les batteries au Lithium sont aussi omniprésentes dans les téléphones mobiles et les ordinateurs portables.
Or les principales ressources économique des USA c’est dans le désordre : le Iphone (je plaisante mais presque) et les voitures (a essence pas au lithium).
Les Iphones déjà. Tous les ordinateurs et téléphones que construise les petits chinois appartiennent en majorité à des boîtes américaines. HP, Compaq, Apple… En possédant le principal pays producteur de matière de batterie pour ces produits, je vous dis pas le pognon qu’on peut imaginer se faire.
Ensuite les voitures. Ben oui avec leur pétrole (le pétrole américain, d’Irak ou d’ailleurs) les USA ont tous intérêt à ce que l’on roule avec cette énergie fossile le plus longtemps possible. Si vous détenez la majeure partie des ressources de Lithium dans le monde vous détenez toutes les évolutions sur les moteurs électriques qui vous feraient de l’ombre sur vos moteurs à explosion ! Et le jour où tous le pétrole est épuisé, vous possédez déjà la version 2.0 (si je peux m’exprimer ainsi).
Or donc on combat le terrorisme en Afghanistan et pour cela on maintient une force militaire. C’est à dire la démocratie (bonne blague). Enfin c’est ce qu’on veut vous faire croire. Parce que si la démocratie était le moteur de nos dirigeants, c’est la Chine et la Corée du Nord qui seraient envahie, pas l’Afghanistan et l’Irak. Et je dirais même aux jours d’aujourd’hui qu’ils feraient bien de s’envahir eux-mêmes ses cons au vue de l’état de leur propre démocratie.
En attendant l’alibi Oussama a de beaux jours devant lui.

mercredi 17 novembre 2010

Le nouveau Tyranosaurus Rex

Hé oui… Grosse déception du jour… Si comme tout le monde vous avez été élevé avec une image de T-Rex vert, image renforcée par les livres de notre enfances et les films Jurassic ParK, vous risquez d’être déçu… Voilà à quoi le T-Rex ressemblait d’après les dernières études scientifiques… On sais en effet que la plume est une mutation de l'ecaille de saurien. En gros il y a fort à parier que les grands dinosaures devaient s'en prévaloir étant donné qu'elles sont d'excelent thermo régulateur. De plus elles permetent un plage de couleurs très large, ce qui est propice au parade amoureuse qui ne devait pas leurs êtres étrangères.





mercredi 28 juillet 2010

Pire que la Bombe H, la Catapultes !

Caffa appelée aussi Théodosie, expérimenta bien malgré elle en 1346 une novation militaire : l’emploi de catapultes en tant qu’armes bactériologiques. Les mongols pour amoindrir la résistance de la localité chargèrent les engins de siège de corps atteints par la peste pour les envoyer par-dessus les remparts fairent leur oeuvre de mort. Le résultat sera la propagation de la peste noire en europe occidentale par les navires génois quittant le port assiégé de Caffa, emportant avec eux les bacilles létaux.

Résultat 25 000 000 de morts en Europe.

mercredi 14 juillet 2010

Mayas, Incas et Aztèques, introduction.

Nous allons ensemble découvrir les trois civilisations majeures Méso-Américaines. Les Incas, les Mayas et les Aztèques. Mais avant de les découvrir individuellement nous devons bien comprendre que ces trois civilisations sont indépendantes. 
Différence Géographique.


Les Aztèques avaient construit leur capitale, Tenochtitlan, à l’emplacement de l’actuelle Mexico. C’était l’une des plus grandes villes du monde, avec plus de 200 000 habitants.
Les Mayas étaient organisés en cités États indépendantes, gouvernées par des familles nobles. Leurs plus grandes cités étaient Tikal et Calakmu , puis Chichén Itzá et Uxmal.
Les Incas enfin vivaient le long de la cordillère des Andes (chaîne de montagnes longeant la côte ouest de l’Amérique du Sud). L’empire inca avait pour capitale Cuzco, située au sud. Au 16e siècle, Quito devint la capitale du nord de l’empire.

Différence Chronologique.

Ces trois civilisations se sont historiquement côtoyées. Mais leur période d'apogée sont bien différentes.
Les Mayas furent à l’apogée de leur culture du 3e et 4e siècles. Du 8e au 10e siècle, les grandes cités mayas sont abandonnées progressivement sans que l’on sache pourquoi (Tikal, Calakmul, Copan, Palenque). Les cités situées au nord (Chichén Itzá, Uxmal, Mayapan) continuent néanmoins à prospérer pendant quelques siècles.
Ce déclin de la civilisation maya est probablement dû à une combinaison de facteurs (guerres, sécheresse, révoltes, prophétie...).
La civilisation inca connut son apogée au 15e siècle.
Les Aztèques fondèrent leur capitale Tenochtitlan en 1325, à l’emplacement de l’actuelle Mexico.
Les civilisations Aztèque et Inca sont donc contemporaines, la civilisation Maya elle a disparut depuis près de 7 siècles lorsque les deux précédentes s'épanouissent (bien que les Maya existent toujours de nos jours et qu'a l'arrivé des espagnols quelques villages tentent de s'opposer à l'envahisseur).

Différence Culturelle.

Ces trois peuples avait des systèmes sociaux bien différent, certain cultes sont hérités comme c'est la cas pour les Aztèques qui partagent des dieux avec les Mayas. Le niveau de connaissance est lui aussi très diffèrent.
les Mayas ne savaient pas utiliser la roue et les métaux pour faire des outils, mais ils pratiquaient l’écriture, l’astronomie et les mathématiques. Leur économie reposait sur l’agriculture, en particulier la culture du maïs et du cacao, dont les fèves servaient de monnaie d’échange. Ils tissaient le coton et travaillaient les métaux (or, cuivre, argent, jade) pour créer des bijoux et des parures.
Leur société était divisée en classes, et les villes étaient dirigées par des souverains héréditaires. Ils adoraient plusieurs dieux, liés à la nature (le Soleil, la Pluie, la Lune, le Maïs, etc.). Leurs prisonniers de guerre étaient sacrifiés ou réduits en esclavage.
Les Incas ne connaissaient ni l’écriture, ni le fer, ni la roue, mais ils régnaient sur un véritable état monarchique qui s’étendait le long de la cordillère des Andes. L’empire était très structuré et bureaucratisé, et leur société fut l’une des mieux organisées et des plus disciplinées qui aient jamais existé.
Les Incas vouaient un culte au Soleil. À travers tout l’empire, des temples lui étaient consacrés. L’empereur, appelé "Inca", était considéré comme le fils du Soleil.
Les Aztèques connaissaient l’écriture, savaient fabriquer le papier, et pratiquaient l’astronomie. Le commerce était très développé dans l’empire, et la capitale abritait d’immenses marchés.

Nous aborderons successivement chacune de ces civilisations dans les post's qui suivront. Comparant quand cela est pertinant les mythologies, les sociètés et parfois hélas le déclin.

A bientôt et merci de vos remarques pour orientation de ces futurs exposés.

A lire.


Les peuples précolombiens nous semblent étranges et originaux parce qu’ils se sont développés indépendamment des influences de l’Ancien Monde. Les Mayas sont l’un des plus brillants. La diversité des témoignages archéologiques enchante le voyageur, sollicite la curiosité de l’historien et passionne les amateurs d’art. Certes, nombre d’aspects de ce monde complexe demeurent obscurs, mais ce guide se propose d’aider à éclairer les multiples facettes de cette civilisations fascinante.

mercredi 16 juin 2010

Bataillon de Norfolk

L'un des cas les plus mystérieux de disparition s'est produit au cours de la Première Guerre mondiale. Cette énigme est d'autant plus étrange qu'elle concerne un bataillon entier de soldats en effet, le bataillon du Royal Norfolk Regiment s'est évanouit en pleine campagne des Dardanelles en août 1915.
Dans son livre Disparitions mystérieuses paru en 1973, Patrice Gaston cite d'autres cas de groupes de militaires qui, apparemment, se sont évanouis en pleine guerre sans laisser la moindre trace.

La disparition des Norfolk :

Entre mars et décembre 1915, l'Angleterre et la France tentent de se rendre maîtresse des Dardanelles, point stratégique contrôlant les communications entre la Méditerranée et les ports russes de la mer Noire. Mais les armées de l'Empire ottoman, commandées par les Allemands, tiennent le corps expéditionnaire occidental en échec. Les pertes sont si importantes (46 000 morts) que les Alliés abandonnent finalement la partie en décembre 1915.
L'histoire de la disparition des Norfolk est connue par le récit des soldats du Commonwealth qui ont assisté à l'évènement. Le 21 août 1915, au cours de l'attaque de la presqu'île de Gallipoli, 22 soldats néo-zélandais d'une compagnie du génie voient le 4e régiment de Norfolk, qui compte 267 hommes, se porter au secours du corps d'armée ANZAC (Australia and New Zealand Army Corps) en train d'attaquer la cote 60, au sud de la baie de Suyla.
Alors qu'ils se trouvent dans le lit d'un cours d'eau asséché, les soldats du Norfolk entrent dans un étrange nuage. Au moment où tous les hommes ont disparu derrière le rideau de brume, le nuage s'élève doucement puis s'éloigne dans le ciel, contre le vent, et échappe bientôt aux regards des observateurs. Plus un seul soldat n'est alors visible dans la petite vallée, et la Turquie affirme n'avoir jamais capturé aucun soldat du régiment concerné.

Analyse du témoignage :

Ce récit repose sur un témoignage fait 50 ans après les faits. Rédigé lors d'une rencontre commémorative des ANZAC par trois des soldats néo-zélandais, ce témoignage se présente sous forme d'un appel à déposer, destiné aux éventuelles personnes encore vivantes qui auraient assisté au phénomène.

Cependant, le témoignage comporte plusieurs contradictions.

Ainsi, le 4e Norfolk évoqué par les témoins n'est pas un régiment mais un bataillon. Celui-ci a d'ailleurs terminé la campagne des Dardanelles. En revanche, c'est le 5e Norfolk, autre bataillon du même régiment, qui a été effectivement porté disparu au cours d'une attaque. Cette dernière a eu lieu, non le 21 août comme le mentionne le document, mais le 12 d'après les archives militaires anglaises, et à 5 kilomètres de la position supposée des soldats néo-zélandais.
Par contre, il existe un autre document qui évoque un épisode similaire et écrit peu après la campagne. Cette fois-ci, on ne peut y relever aucune contradiction. Ce témoignage très frais paraît nettement plus fiable.

Rapport final de la commission des Dardanelles :

Le rapport effectué juste après la campagne « Final of the Dardanelles Commission » a été publié en 1917. Selon ce document, une « étrange brume » reflétant les rayons du soleil a recouvert la baie et la plaine de Suyla le 21 août 1915. Ce « nuage » peut sembler étrange mais c'est un phénomène météorologique courant dans la région. Le rapport cite également ce même jour l'attaque de la fameuse cote 60 par 3 000 hommes des ANZAC.
Il existe donc des similitudes entre le document officiel et le témoignage tardif des soldats néo-zélandais. Le témoignage semble mélanger deux évènements. Il est vrai que sur le Rapport Final, les deux faits sont relatés sur deux pages en face l'une de l'autre. Cette disposition a-t-elle pu influencer les témoins ?
Il faut rajouter à cela que, du 5e Norfolk porté disparu, 122 cadavres membres de ce bataillon, ont été retrouvés dès le 23 septembre 1919. Il faut souligner également que 27 000 des 34 000 hommes tués, Anglais et ANZAC, n'ont jamais connu de sépulture. On peut donc supposer que les corps des 145 hommes manquants du 5e Norfolk gisaient sur un champ de bataille. La chaleur qui régnait en ce mois d'août 1915 dans la région constitue un facteur de putréfaction accéléré.
Enfin, rappelons que le rapport officiel parle d'une brume de très grande superficie et non d'un nuage de 250 mètres de long posé au sol, selon la description des témoins.
Tous ces éléments rendent douteux le témoignage des soldats néo-zélandais. Il n'en reste pas moins que certains auteurs accros de mystère continuent à voir dans cet évènement tragique de la Première Guerre mondiale une énigme dans laquelle la participation des petits hommes verts est bien sûr au premier plan.

On compte durant la 1° guerre mondiale, rien que pour la France 252.900 disparus, c'est à dire 252.900 personnes dont nul ne sait ce qu'elles sont devenues. Qu'est-ce qui est plus raisonnable, penser que ces 252.900 soldats disparus ont subi le même sort extraordinaire que les 267 hommes du 4e Norfolk ? C'est à dire qu'ils ont été retirés à l'affection de leurs familles par une "étrange brume reflétant les rayons du soleil" ? Ou penser à l'inverse que les 267 hommes du 4e Norfolk ont malheureusement subi le même sort que ces 252.900 soldats disparus ? C'est à dire qu'ils ont été les victimes anonymes de l'une des plus atroces boucheries de l'histoire du monde ?
Il est clair que mon côté humaniste préfèrerait la première hypothèse. Mais mon côté réaliste choisit la seconde...


D'autres étranges disparitions de soldats :

En 1707, au cours de la guerre de la Succession d'Espagne, 4 000 hommes de l'archiduc Charles de Habsbourg engagés contre les armées de Philippe V se mettent en route un matin vers le col des Pyrénées. Nul ne sait, en dépit des recherches, ce qu'ils sont devenus. Ils ont disparu avec armes et bagages.
En 1858, lors de l'attaque des Français contre le royaume vietnamien, 650 zouaves du corps expéditionnaire avancent vers Saigon dont ils ne sont plus éloignés que de 20 km. Ils sont suivis à 2 Km par un autre groupe de soldats. Soudain, ils s'évanouissent sans que personne ne puisse dire ce qui leur est arrivé.
En décembre 1937, le Japon a déjà envahi une bonne partie de la Chine, et ses armées avancent vers Nankin, la capitale chinoise. Le colonel Li Fu Sien décide d'opposer une ultime résistance. Il poste 3 000 hommes le long du Yang-Tsé. Le lendemain matin, il s'aperçoit que tous ont disparu, sauf une centaine, installés à l'écart près d'un pont. Ni ceux-ci, ni aucune sentinelle n'ont vu les 3 000 hommes abandonner leur poste, et les archives japonaises ne mentionnent aucune capture.

lundi 31 mai 2010

L’horloge de la fin du monde.


L’horloge de la fin du monde est une horloge conceptuelle sur laquelle « minuit » représente la fin du monde. Elle fut créée en 1947, peu de temps après les bombardements atomiques américains sur le Japon, et est régulièrement mise à jour depuis, par les directeurs du Bulletin des scientifiques atomistes (en), basé à l'Université de Chicago. L'horloge utilise donc l'analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse sur l'Humanité du fait des menaces nucléaire, écologique et technique. Également baptisée horloge de l'Apocalypse, elle indique depuis 2010, minuit moins six (23:54).
À l'origine, cette horloge représentait la possibilité d'une guerre nucléaire mondiale, en soulignant la menace liée à la prolifération des armes nucléaires. Mais par la suite, elle a pris en considération les perturbations dues au changement climatique, les problèmes liés aux hydrocarbures (pic pétrolier, géopolitique du pétrole) ou encore les risques liés aux nouvelles technologies (nanotechnologie, biotechnologie, etc.).
Le nombre de minutes restant avant minuit est mis à jour périodiquement. Ainsi l’horloge de l'Apocalypse indique en 2007 minuit moins cinq (23:55), après avoir été avancée de deux minutes, le 17 janvier 2007, suite aux tensions dues aux ambitions nucléaires respectives de l'Iran et de la Corée du Nord, ainsi qu'à l'insistance des États-Unis à évoquer l'utilité stratégique des armes nucléaires, l'échec des tentatives de sécurisation des stocks d'armes et la présence de 26 000 têtes nucléaires aux États-Unis et en Russie.
Depuis sa dernière mise à jour, effectuée le 14 janvier 2010 à 15h00 (UTC), l'horloge indique minuit moins six (23:54).

Les Hominidae, du Miocène à aujourd'hui.


Très bonne représentation des Hominidés sur 9000 ans d'évolution.

samedi 16 janvier 2010

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mercredi 13 janvier 2010

La Famille Australopithèque

Méthodes d’études

La Morphométrie géométrique.

- La méthode de superpositions dites aussi méthodes procustes.
- La méthode des plaques minces.
- La méthode des éléments finis.
- L’analyse des matrices de distance euclidienne.

L’émail dentaire.

- Compte tenue que chez tous les primates la formation et l’éruption de la première molaire précédent celles de la deuxième, la troisième molaire étant la dernière à se former et à sortir ; il est possible d’attribuer aux restes fossiles un stade de croissance.
- Mais attention chez les homos sapiens la première molaire se forme à 6 ans. Chez les grands singes elle apparaît à 3 ans. Ce n’est donc qu’un indicateur biochronologique qu’il faut lier à de nombreux autres processus : Sevrage, maturité sexuelle…
- L’émail présente deux types de lignes de croissance : les striations transversales et les stries de Retzius. Les premières répondent à un rythme journalier (circadien) alors que les secondes se forment périodiquement mais avec un intervalle de 7 à 8 jours. Une étude au microscope permet de positionner l’individu dans son stade d’évolution.

Les espèces

On reconnaît sept familles au groupe Australopithèque/Paranthrope :

- Australopithecus afarensis
- Australopithecus africanus
- Australopithecus bahrelghazali
- Australopithecus anamensis
- Australopithecus boisei
- Australopithecus aethiopicus
- Australopithecus robustus

Ils se déclinent en deux groupes : les graciles et les robustes. Celle-ci n’a aucune valeur phylogénétique ou taxonomique. Notons qu’au vue de leurs formes crâniennes particulière Boisei et Robustus sont parfois classer comme Paranthropus. Cela n’a qu’une valeur syntaxique et reste à l’appréciation des éditions.
Beaucoup de classifications n’ont pas survécu à l’avancé des méthodes d’identification. Alors pour mieux comprendre voici un petit tableau qui vous aidera comprendre qui devient quoi.


Australopithecus anamensis.
Espèce créée en 1995 par Meave G. Leakey, Craig S. Fiebel, Ian McDougall et Alan Walker.
Période : 4,2 / 3,9 millions d’années.
Situation géographique : Kenya (Lac Turkana, Kanapoi, Allia Bay).
Situation écologique : régions boisées et savane humides.
Capacité crânienne : Inconnue
Note : Anamensis vient de « anam » qui signifie lac en référence au lac Turkana. Australopithecus anamensis était annoncé comme l’ancêtre putatif d’afarensis. Cette idée est à présent contestée. L’holotype est une mandibule de Kanapoi référencé KNM-KP 29281, découverte par Peter Nzube en 1994. Au vue des multiples éléments crâniens, mandibules et dents les divergences anatomique on conduit à la création de la famille anamensis que l’on estime par ailleurs plus primitive que Australopithecus afarensis. On estime son poids entre 47 et 55 kg, nettement supérieur aux afarensis. Bien que les reste très fragmentaire incite à la réserve, il n’est faut d’imaginé que les anamensis pratiquaient probablement la bipédie. Si cela ce vérifie, cela place la bipédie chez les australopithèques ½ million d’années avant les premières traces de pas de Laetolie dédier à afarensis.

Australopithecus afarensis.
Espèce créée en 1978 par Donald C. Johanson, Tim D. White et Yves Coppens.
Période : 4,1 / 3 millions d’années
Situation géographique : Ethiopie (Omo, Fejej, Hadar, Maka, Belohdelie), Tanzanie (Laetoli) et Kenya (Koobi Fora).
Situation écologique : Forte adaptation écologique chez les afarensis. Du milieu ouvert alimenté par de faibles pluies comme à Laetoli au milieu boisé plutôt humide à Hadar.
Capacité crânienne : 430 – 550 CC
Note : Cette diversification de milieu, l’étendue géographique mais surtout le fort dimorphisme constaté, pousse certain spécialiste à ne pas validé Afarensis comme un taxon unique. Ces retirances sont étayées par les études basicrâniennes, de la mâchoire et des dents, ainsi que du système veineux crânien. La polémique est également nourrie par l’interprétation des aptitudes locomotrices. En effet Australopithecus afarensis présente un mélange de traits simiens et humains. La bipédie est assurée mais on note également une bonne capacité à grimper aux arbres. Si j’ose une interprétation cela n’a rien de surprenant non seulement à ce stade de l’évolution mais surtout au regard de sa situation écologique mixte. Une étude comparative des groupes de Laetoli en opposition à ceux de l’Hadar pourra peut être précisé si cela est influencer par le milieu ou si il s’agit effectivement d’un début de divergence taxonomique.

Rappelons que LUCY (que je préfère nommer Gilgamesh de son nom Ethiopien) fait partie du groupe Australopithecus afarensis. Référencé AL 288-1, elle fut découverte en 1974 dans l’Hadar en Ethiopie. Daté de 3,18 millions d’années. Son squelette complet à 40 % entre comme paratype dans la définition de l’espèce afarensis. L’holotype est la mandibule LH4 découverte en 1974 dans la localité 7 de Laetoli en Tanzanie. Il est daté de 3,6 millions d’années.

Dès 1981, sous une approche évolutionniste, Y. Coppens proposait d’exclure afarensis du rameau humain pour en faire de manière informelle un préaustralopithèque, sur la conviction de la « fracture » très archaïque de cet hominidé.

Praeanthropus africanus.
Espèce créée en 1939 et décrite en 1950 par Wernert sous l’appellation Meganthropus africanus, puis en 1955 par Senyürek.
Note : Le cas Praeanthropus africanus. Cette famille identifiée en 1939 sous l’appellation Garusi I, il est depuis 1978 intégré comme paratype à l’hypodigme de l’Australopithecus afarensis. Mais là encore deux hypothèses sont soulevées :
- Praeanthropus africanus serait un Australopithecus afarensis. A l’appui d’une étude cladistique, il s’avère que les australopithèques constituent un groupe paraphylétique.
- Praeanthropus africanus serait un Australopithecus anamensis localisé Hadar/Laetoli.
Affaire à suivre.

Australopithecus bahrelghazali.
Espèce créée en 1995 par Michel Brunet, Alain Beauvilain, Yves Coppens, Emile Heintz, Aladji H.E. Moutaye et David Pilbeam.
Période : 3,5 / 3 millions d’année.
Situation géographique : Nord du Tchad
Situation écologique : régions boisées relativement humide.
Capacité crânienne : Inconnue
Note : Barh el ghazal, littéralement en arabe « la rivière aux gazelles ». Cet australopithèque est identifié par la mandibule KT 12 / H1, holotype de l’espèce bahrelghazali. C’est le seul spécimen connu au Tchad. On peut le nommer Tchadanthropus. Il est rapproché à Homo erectus ce qui ne rend pas si anecdotique sa présence à l’Ouest du Rift. Car c’est bien de la que viens le problème. Cet australopithèque n’est pas à sa place, il entre en confrontation avec la théorie de l’East Side Story. Celle-ci nous explique que c’est à la suite de la création de la chaine de montagne du Rift il y a 8 à 6 millions d’années que le climat africain a été fortement modifier. A l’Ouest, des forêts tropicales, propice aux Simiens. A l’Est, la savane, propice au développement des australopithèques. Mais alors comment expliquer la présence de cet hominidé du « mauvais coté de la barrière » ? Et que dire de cette apparenté avec l’homo erectus qui semble quelque peut anachronique !

Australopithecus africanus.
Espèce créée en 1925 par Raymond Dart.
Période : 3,5 / 2,5 million d’années.
Situation géographique : RSA (Taung, Makapansgat, Sterkfontein et Gladysvale).
Situation écologique : Boisé et humide.
Capacité crânienne : 430 – 550 CC
Note : Le crâne d’Australopithecus africanus se caractérise par un frontal très fuyant, une voûte très basse, un rétrécissement post-orbitaire important. Volume du cerveau : 430 à 550 cc (comparable au chimpanzé). Le Foramen magnum est en position antérieure, non orienté vers l’arrière comme chez les singes. La face est projetée vers l’avant et porte des piliers faciaux. Les dents sont disposées suivant une arcade parabolique. Les incisives et les canines sont petites. Absence de diastème. Les molaires et les prémolaires sont de grande taille avec un émail épais. Les femelles sont estimées à 115 cm pour 30 kg et 138 cm pour 41 kg chez les mâles. La bipédie est possible malgré une forte prédisposition au milieu arboricole.
Le très célèbre enfant de Taung est le premier Australopithecus africanus.

Australopithecus aethiopicus.
Espèce créée en 1967 par Camille Arambourg et Yves Coppens.
Période : 2,5 million d’années
Situation géographique : Ethiopie (Vallée de l’Omo, Ouest du lac Turkana).
Situation écologique : Savane boisée relativement sèches.
Capacité crânienne : 419 CC
Note : C’est la plus ancienne des trois espèces robustes.

Australopithecus boisei.
Espèce créée en 1959 par Louis S.B Leakey.
Période : 2,2 / 1,2 million d’années
Situation géographique : Tanzanie (Olduvai, Peninj), Ethiopie (Konso, Shungura), Kenya (Koobi Fora, Nachuikui et Chesowanja).
Situation écologique : Savane boisée relativement sèche.
Capacité crânienne : 475 – 530 CC
Note : Cette espèce présente de forte similitude avec Australopithecus robustus. C’est pour cela qu’ils sont parfois regroupés sous l’appellation Paranthropus. La famille boisei se caractérise par un fort dimorphisme sexuel au niveau crânien. La mâchoire est très puissante et les dimensions des prémolaires et des molaires sont les plus grandes de tous les hominidés connus à ce jour.

Australopithecus robustus.
Espèce créée en 1938 par Robert Broom.
Période : 2,2 / 1,5 million d’années
Situation géographique : RSA (Kromdraai, Swartkrans, Sterkfontein et Drimolen).
Situation écologique : Savane Boisée.
Capacité crânienne : 500 – 550 CC
Note : Présente un frontal extrêmement fuyant. Une voûte très basse et un rétrécissement post-orbitaire marqué. Le mâles présente des superstructures crâniennes très développées : crête sagittale, torus sus-orbitaire. Face projetée en avant et plate. Pas de pilier facial. Le foramen magnum est placé antérieurement. La mandibule est massive, ainsi que les molaires et prémolaires à l’emaile épaisse. Les incisives et les canines sont réduites. Pas de diastème. 110 cm pour 32 kg pour les femelles et 132 cm pour 40 kg pour les mâles. Il faut garder à l’esprit qu’Australopithecus robustus n’a de robuste que la tête. Le reste du corps, le squelette postcrânien est sensiblement identique à celui d’un Australopithecus africanus. Robustus avait morphologiquement la capacité de façonner des outils. Mais la présence systématique d’Homo habilis, lorsqu’Australopithecus robustus est retrouvé en présence d’outil, ne nous permet pas de conclure à ce sujet.

lundi 4 janvier 2010

L'expérience de Milgram


Entre 1960 et 1963 le psychologue américain Stanley Milgram a procéder à une étude sur le degrés d'obéissance d'un individu face à une autorité qu'il juge légitime mais dont les actions entre en opposition avec sa conscience propre. Cette expérience à profondément déstabiliser l'oppinion public de l'époque et continue à faire débat.

Pour se faire Milgram à fait appel a des sujet de toute catégorie socio-professionnelle. Dans l'expérience trois protagoniste : Un élève, un maître et un scientifique qui suis le déroulement de l'expérience. Le faut sujet de l'étude est de déterminer le degrés d'importance de la douleur dans la capacité d'apprentissage d'un individus. Pour cela l'élève se doit retenir une succession de mot donner par le maître. Si il commet des erreurs, le maître doit lui infliger une punition sous la forme d'une décharge électrique. Plus il se trompe, plus celle si est forte. Nous disons faut sujet d'étude car en effet, l'élève et le scientifique sont complice, la définition des rôle de chacun et faussement aléatoire puisque le tirage au sort qui le définit et truqué et que le sujet se trouve toujours dans le rôle du maître. On fait donc subir à celui ci une décharge test afin qu'il prènne conscience de la douleur qu'il inflige. Bien sur une fois l'expérience lancé aucune décharge n'est envoyer à l'élève, mais ça le maître l'ignore.

Dans 63 % des cas et ce malgré leurs désapprobation multiple tout au long de l'expérience, les sujet vont au bout de l'exercice c'est à dire 300 voltes de décharge. Pourtant à partir de 75 voltes le faut élève se plain. Il hurle de douleurs à 150 voltes. Mais sous l'autorité du scientifique 63 % des maîtres poursuivent non sans avoir exprimé des réticences. Et chaque fois, ils poursuivent après avoir obtenu du scientifique la décharge de la responsabilité de se qu'il fesait.

N'est ce pas édifiant ?

Alors comment exterminer 6 millions de juifs ? Faire conduire des trains, construire de camps de la mort... 63 % d'un peuple, du monde, ça fait beaucoup !