Les Dieux de la mythologie nordique sont séparés en deux familles, Les Vanes et les Ases. Les Vanes qui vivent à Vanaheim sont la famille la plus ancienne. Ce sont les dieux de la fertilité. Les Ases eux vivent à Asgard. Ce sont des dieux plus jeunes et principalement des dieux de guerre.
Un conflit éclate entre les deux familles. Mais s'éternisant il ne débouche sur rien et d'un comme un accord les deux familles font la paix. Pour garantir la pérennité de cette paix ils s'échangent des représentants. Les Vanes envoyèrent à Asgard le dieu de la mer Njörd et les jumeaux Freyr et Freyja. La Sagesse de Kvasir complète la donne. De leurs coté les Ases envoyèrent Hoenir aux long jambe et Mimir.
Hoenir et Mimir furent plutot bien accepté à Vanaheim, mais rapidement les Vanes comprirent qu'ils avait beaucoup donné pour peu en échange. En effet Hoenir était d'une rare bétise lorsque Mimir n'était plus là. On disait d'ailleurs que Hoenir était le corps et Mimir la tête. De rage les Vanes décapitèrent Mimir et l’envoyèrent à Asgard. Cela heureusement ne raviva pas le conflit mais cette acte audieux condamna les Vanes à l'oubli.
Ases seuls restèrent dans l'esprit des Celtes. Sous la direction d'Odin, on y retrouve ses fils Baldr le dieu qui saigne et Bragi le dieu de l'éloquence. Le dieu de la justice, Forseti, qui résous les disputes dans un temple au pilier d'or rouge et au toit d'argent. Freyr, le dieu de la fertilité, ancien Vanes. Heimcall le vigilant dont le rôle était de sonné la corne pour réunir toutes les créatures vivantes pour le RAGNARÖK. Höld aveugle, était le meurtrier involontaire de Baldr. Il y avait bien évidement Loki qui sera le principal adversaire d'Odin lors du Ragnarök, apocalypse celtique. Comment ne pas parler de Thor, fils d'Odin, détenteur du marteau Mjöllnir qui seul pouvait vaincre les géants de glace.
Nous reparlons de chacun d'eux et surtout du Ragnarök dans un prochain sujet.
Contrairement à ce que l'on peut penser les premières colonnes étaient en bois. Elles sont les héritières des pieux soutenant les toitures qu'on trouve souvent dans la préhistoire. En Chine, dès l’époque Shang on la retrouve dans les maisons. Également présente dans l'architecture de l’extrême orient où le bois est très utiliser au détriment des matériaux durs. C'est la base des première colonnes qui est en pierre et on la retrouve dans la majorité des architectures en pierre ; comme dans les palais crétois, minoens où elles sont peintes comme dans les palais à mégaron mycéniens, mais également au proche orient dans les palais de Ras-Shamra dont l'entrée est flanquée de colonnes en bois de 75 cm de diamètre. Cela explique pourquoi ces temples qu'on imagine à tort entièrement en pierre étaient très sensible aux incendies puisque la charpente et les colonnes étaient en bois.
Bien que l'on pense la colonne "universelle" elle n'est quasiment pas présente dans la civilisation précolombienne. c'est également le cas en Mésopotamie où elle est peu utilisé ou tardivement par héritage égyptien ou grecques.
Si il est des civilisations où la colonne est un éléments incontournable c'est en Égypte, en Grèce, à Rome mais également en Indes. C'est dans cette dernière que les architectes ont laissé libre court à leurs imaginations car c'est aussi un élément de décoration que l'on sculpte comme au chaitya de Kârli. On y retrouve des colonnes polygonales avec des chapiteaux en cloches.
Colonne de Kârli
En Égypte on retrouve une grande variété de colonnes imitant généralement la forme des plantes. C'est bien sur un support de prédilection pour les hiéroglyphes.
La classification de Jequier
En Grèce ont s'en tient à trois ordres : le dorique, le ionique et le corinthien.
Les ordres Grecques
Quelque soit l'ordre, les colonnes sont toujours cannelées. Excepté au temple de Ségeste, mais cela nous pousse à pensé qu'elles l'étaient après la pose. Dans le Dorique la colonne va en se rétrécissant. Elle repose directement sur le sol. Elle est surmonté d'un chapiteau simple de forme oblongue et d'une abaque, dalle de pierre carré sur laquelle repose l'architrave. Pour les grecques la colonne dorienne a des proportion d'homme alors que la ionien plus fine a celle de la femme. Le ionique repose sur une base qui se compose d'une plinthe et de deux tores séparés par une scotie. Mais c'est la chapiteau qui diffère beaucoup puisqu'il est constitué de deux volutes qu'on appel le coussin. Le corinthien n'est qu'une variable du ionique dont le chapiteaux serait attribué à Callimaque. La légende raconte que le sculpteur avait surpris une nourrisse déposé un panier fleurie sur la tombe de sa jeune maitresse. Celui-ci était surmonté d'un dalle de pierre. l'idée fut reprise pour un temple de Corinthe ; l'ordre était né.
Les Romains eux n'ont, comme souvent, que repris le style grecque en le mixant. C'est sous l'empire que la colonne lise est inventée. Le véritable héritage des romains à la colonne c'est la colonne commémorative.
Colonne TRAJAN Rome
Dressée au milieu d'une place, elles étaient richement sculpté et avait pour fonction, comme les arc de triomphe, de faire le récits d'une campagne d'un général ou d'un empereur. lorsque ces colonnes sont utilisé en façade ou dans des intérieurs elles formes des salle hypostyle (sous colonne).
Nous ne pouvons pas parler des colonnes sans parler des Cariatides. Ces colonnes défit les ordres de l'époque. Ni ionique, ni dorique ,ni corinthienne elles sont en formes de jeunes femmes.Ces colonnes soutienne le toit de l'Erechtéion à Athènes. Plusieurs interprétations ont été proposées. Il pourrait s'agir des jeunes filles de Laconie qui dansaient chaque année en l'honneur d'Artémis Karyatis, ou les choéphores de Cécrops, le baldaquin formant la partie visible de son tombeau.
L'an 793: Cette année-là, de sinistres présages apparurent et effrayèrent cruellement les sens. Ils consistaient en immenses tourbillons et éclairs, on vit de féroces dragons volant dans les airs. Une grande famine suivit immédiatement ces signes et, un peu plus tard la même année, le 8 juin, les ravages opérés par ces païens détruisirent lamentablement l'église de Dieu, par le pillage et le meurtre.
Les Vikings
On appelle Viking (Vikingr, en vieux norois) un commerçant de longue date, particulièrement doué et remarquablement équipé pour cette activité, que la conjoncture a amené à se transformer en pillard ou en guerrier, là où c'était possible, lorsque c'était praticable, mais qui demeurera toujours quelqu'un d'appliqué à ajla sér jjar (acquérir des richesses).
Le phénomène s’étend d'environ 800, à environ 1050. 250 ans c’est une période très longue pour la réduire à une seule activité de piraterie débridé. Mais attention, le viking était bien un barbare. Ce fut réellement un prédateur, incendiaire. Mais c’est aussi et avant tout un commerçant ! Et c’est un commerçant parfaitement renseigné, il a ses agents, ses informateurs, il sait où se situent les points faibles ou les lieux qu'il vaut mieux éviter. Il ne se porte jamais sur les endroits trop forts pour lui et où il sait que la victoire est exclue. Car il se déplace en trop petit nombre il n'est pas en mesure d'affronter un ennemi trop puissant. Chaque fois que la force des choses le contraindra à se battre en terrain découvert, il sera immanquablement défait.
D’où ?
Les Vikings sont des Scandinaves. Des Suédois, des Danois, des Norvégiens, puis, dans un second temps, également des Islandais et des Féroïens. Ils étaient pauvres. Le sous-sol de ces pays est sans ressources, très peu de terres arables.
Il est plus que vraisemblable que, 1'habitat étant par force très dispersé dans le Nord, ce que nous appelons ville s'appliquait, en réalité, à des agglomérations saisonnières comportant, peut-être, quelques bâtiments permanents de type administratif, mais qui ne se trouvaient réellement peuplées qu'aux époques de foires.
Pourquoi ?
Les Arabes coupent la route de la Méditerranée qui présida pendant des millénaires à l'éclosion puis à la fortune de quelques-unes de nos grandes civilisations, comme les proche-orientales, la grecque, la latine, etc.
Le délabrement de l'Empire carolingien, trop vaste, trop morcelé, de plus en proie à des rivalités intestines.
Jusqu’où ?
Les îles Féroé que, semble-t-il, ils ont découvertes, puis en Islande.
C'est là qu'à partir de 874 ou un peu avant ils y ont fondé un État indépendant (qui ne fut ni une démocratie ni une république comme on le lit trop souvent, mais bien une oligarchie ploutocratique) qui se rendit capable d'édifier une culture et une civilisation sans aucun équivalent en Occident, entre 874 et 1264. Quiconque s'intéresse aux Vikings se doit d'étudier ce que l'on appelle le «miracle islandais».
Au-delà de l'Islande, cette route de l'ouest est allée jusqu'au Groenland après les incursions d'Eirikr le Rouge: rappelons que les Islandais s'installèrent au Groenland et que, de là, très vraisemblablement, ils sont passés en Amérique du Nord, c'est-à-dire au Labrador ou à Terre-Neuve: ce point longtemps controversé semble rallier maintenant tous les suffrages.
Il passent également par le Danube. De là, à la verticale, on parvenait à Constantinople qui fut, rappelons le, la grande ville européenne de ce temps-là, à égalité avec sa rivale Rome. Cette route est intéressante parce qu'elle donnait lieu, là aussi, au trafic des fourrures, mais surtout parce que c'était, par excellence, le parcours que l'on faisait subir aux esclaves. Or, on ne Le dira jamais assez, les esclaves furent, de loin, la première «marchandise» dont trafiquèrent les Vikings -qui s'appellent Varègues, lorsqu'ils exercent sur cette route.
L’esclave était un individu, quelle que soit sa provenance (il pouvait fort bien venir des pays scandinaves eux-mêmes), qui avait perdu sa liberté et était vendable à loisir. Or Constantinople était l'un des grands centres du commerce des esclaves en Occident.
Comment ?
Le but profond, allons jusqu'à dire le seul but, du fier navigateur du Nord était d'acquérir des richesses, afla sérfjar. La réputation, 1'honneur, le renom, la bravoure, la vaillance soit, tant que vous voudrez, mais cela ne faisait pas partie, ab ovo, du jeu.
Ils pratiquaient le strandhogg, ce coup de main à terre, rapide et efficace, lorsque les circonstances étaient favorables, ils remontaient fleuves, s'installaient pour un temps dans tel ou tel détail du relief côtier où ils se sentaient relativement à l'abri, établissaient, d'aventure, des bases, investissaient des îles bien situées, mettaient à sac les villes ouvertes ou les foires, s'en prenaient par surprise aux édifices religieux riches de trésors et ainsi de suite.
Chacun des participants était rémunéré au prorata de sa participation initiale.
Une fois la cible identifié il débarque à proximité. Là, il attend la nuit. Il a embarqué des chevaux, la nuit venue, il débarque avec ses montures -ou bien il en rafle en cours de route. A toute vitesse, il se précipite avec ses peu nombreux acolytes, sur le point vulnérable, il fait irruption alors que personne ne s'y attend -c'est peut-être jour de fête ou de foire -, il se rue sur l'endroit où sont les trésors, vases sacrés d'or ou d'argent, ornements sacerdotaux adornés de pierreries, chandeliers de grand prix dans le pied desquels sont serties de superbes gemmes, châsses de saints rehaussées de pierreries, etc. Sans la moindre délicatesse, avec sa hache à fabriquer de l'argent haché ou hacksilfr, il met en pièces ces objets incomparables, fourre les morceaux dans son sac, quelques minutes lui ont suffi, ses forfaits perpétrés, le voici remonté il met le feu avant de partir car c'est un des grands incendiaires du Moyen Âge, époque qui redoutait plus que tout ce fléau puisque l'immense majorité des habitations étaient de bois, et avant que nul n'ait eu le temps ou la présence d'esprit de réagir, il est parti, le voici rembarqué, son prodigieux navire démarre immédiatement, il a disparu sans que l'on n'ait rien pu faire.
Le mercenariat
Attesté: le Viking était à vendre, il n'hésitait jamais à s'engager, contre solde bien entendu, dans les rangs de quelque seigneur ou roi.
Equipement du Viking
Un casque conique, sans cornes ni ailes ni pointe, une hache à fer large d'ordinaire (mais il en existe toute une variété, c'était par excellence l'arme du Viking, arme redoutable d'ailleurs qui servait pour le jet, l'estocade, l'abordage, etc.), une épée caractéristique dont la poignée était encadrée de deux gardes parallèles, arme de mauvaise qualité en général (il fallait très souvent redresser sous son talon la lame qui s'était tordue lors de l'affrontement 1), une lance longue, épieu conviendrait davantage, éventuellement des javelines, hallebardes ou autres armes de hast, bref, conformément à des vues qui ont déjà été avancées ici, un équipement qui n'est pas de premier ordre.
Il y a les mêmes choses à dire des armes défensives qui reviennent à un bouclier rond, de bois, à une armure ou plutôt une cotte de mailles, broigne serait le terme congru, sans parler, bien entendu, du casque déjà entrevu. En fait, ce sont plus ses qualités humaines, bravoure, énergie surtout, ce point ne sera jamais assez mis en relief, sens de l'organisation et de l'ordre font la valeur «militaire» des Vikings.
Sa fameuse balance, une sorte de variante de peson à deux plateaux qui sont, ici, deux demi-sphères susceptibles de s'encastrer l'une dans l'autre: elle servait par excellence à peser l'argent haché (hachilfr) qui était l'étalon préféré des Vikings.
Le Knorr
Il se déplace en bateau, qui ne s’appelle pas un Drakkar mais un Knorr ou Langskip ou Karfi ou Snekkja ou Skuta mais jamais Drakkar.
Le célèbre knorr n'a pas surgi tout à coup, il a une longue histoire lorsqu'il paraît sur la scène internationale tout à la fin du VIIIe siècle. C'était, en fait, une oeuvre d'art plus qu'un vulgaire véhicule. Il faut voir, d'ailleurs, avec quelle vénération.
Sa quille était d'un seul tenant, la proue et la poupe étant symétriques. Le mât s'articulait sur la quille par une curieuse poutre en forme de poisson dont l'originalité était qu'elle laissait un certain jeu au mât d'avant en arrière ou de bâbord à tribord. Le résultat est saisissant pour quiconque a eu la chance de naviguer un peu avec ce bateau: il est très léger, certes (nous l'avons vu, l'équipage était capable de le porter à dos d'hommes sur une distance pas trop longue, on pouvait également le rouler sur des rondins que l'on embarquait), mais surtout, il est élastique: il n'affronte pas directement la lame, il plie sous son choc, il se tord, si l'on peut s'exprimer de la sorte. En conséquence, il est capable d'affronter les mers les plus démontées et, par ailleurs, la manière dont il est monté le rend susceptible de naviguer en eaux peu profondes, son tirant d'eau étant tout à fait ridicule (en général environ 50 cm).
Il pouvait faire environ neuf noeuds à la voile et environ cinq à la rame. Il n'était pas ponté, ce qui signifie que la cargaison, les hommes, leurs bagages, tout était entassé pêle-mêle dans le fond de la coque, les conditions de vie étant à l'avenant. Il n'était pas en état, je l'ai déjà signalé, de transporter de lourdes quantités de marchandises, c'était le véhicule de commerçants de luxe.
Il demeure une énigme: nous ne savons pas comment les Vikings se dirigeaient en haute mer. Ils n'avaient pas de boussole. Les naufrages étaient fréquents, les déroutages fort banals.
Commerçant avant tout.
D'ailleurs, l'occasion est belle de souligner avec force que les Vikings furent avant tout des commerçants de luxe, leur bateau ne se prêtant pas au transport de marchandises lourdes et «utilitaires» en grandes quantités.
La Fin du phénomène viking.
La première tient à la christianisation officielle des trois (puis quatre) nations vikings. Le Danemark passe à la religion nouvelle vers 860, la Norvège autour de l'an 1000, l'Islande en 999 exactement, par décision unanime de l'althing (le parlement), et la Suède un tout petit peu plus tard, tout au début du XIe siècle.
Le pragmatisme bien connu des Scandinaves les convainquait de la nécessité de s'aligner sur les pays du Sud s'ils voulaient continuer de commercer.
l'Église ne badinait pas avec le trafic des esclaves, elle interdisait purement et simplement cette activité. Du coup, les Vikings se virent dépossédés de leur «marchandise» principale.
Ensuite, il faut entrevoire la véritable notion de «roi» et de «royaume» telle que l'avait léguée la tradition scandinave. Le modèle méridional, ici, était fort: des royaumes gouvernés par un roi absolu au sommet d'une hiérarchie de type pyramidal et susceptible de diriger avec beaucoup plus d'efficacité. Le Viking avec majuscule y perdait son indépendance, toute relative qu'elle fût, et sa liberté, il était désormais tributaire du roi auquel il devait une fraction de ses revenus. Le phénomène disparu pour faire place au mythe qu'il est à présent.
Ce qu’il faut
retenir
-Le
Vikings est un commerçant qui s’attache à faire des richesses et ne rechigne
pas à piller pour se faire.
-Le
phénomène s’étend d'environ 800, à environ 1050.
-Les
Vikings sont des Scandinaves.
-Eirikr
le Rouge passe en Amérique du Nord, c'est-à-dire au Labrador ou à Terre-Neuve.
Il découvre donc l’Amérique.
-Il
pratique le commerce de l’esclavage.
-Un
casque conique, sans cornes ni ailes ni pointe.
-Il
se déplace en bateau, qui ne s’appelle pas un Drakkar mais un Knorr.