jeudi 31 mars 2016

mardi 29 mars 2016

A quoi ressemblaient les premiers Hominines ?

Le groupe des primates compte 200 espèces et existe déjà depuis 65.000.000 d'années. C'est dire si cette ordre est pluriel et son évolution difficile à synthétiser. Les Hominines sont des Primates Anthropoïdes de la classe des Catarrhiniens. C'est dans ce groupe que l'on regroupe les hommes, mais aussi les grand singes d'asie et d'afrique ainsi que leurs ancêtres.
Fait très important pour pouvoir se projeter une image de notre ancêtre le plus lointain, c'est qu'il est commun au Catarrhinien mais reste plus "humain" que simiesque (singe). Car en effet les singes se sont différentiés de nous tres tardivement comme le montre les restes de Ardipithecus ramidus daté de 4 millions d'année (seulement). Celui ci ne pratique pas encore le knuckle-walking ni la brachiation.
Pour parler simple, c'est le singe qui descend de l'homme et non l'inverse et cela impose de repenser nos valeurs judeo-chretienne qui nous poussent à croire que nous ne pouvons, par nos ancêtres que "progresser" (même si l'apparition des singes n'est pas une régréssion mais une parfait adaptation à un millieux arboricole).



Notre ancêtre commun est donc bipède, avec une face plutôt courte. Il devait mesurer dans les 1 m de hauteur pour 35 kg. Il se nouri principalement de plantes, feuilles et fruits. A l'occasion de quelques insectes. Ses molaires et prémolaires sont en effet petite et à l'émaile fine se qui traduit ce type de régime végétale de zone tropicale humide. La viande apparait avec le genre Homo et permet le développement cérébrale trés consomateurs en énergie (20 % chez un adulte).



Le dimorphisme sexuel (difference de taille entre les male et les femmelle) est présent chez les primates. Il est très difficile de détérminer le sexe des fossils de nos ancêtres faute de reste suffisant (souvent des dents). On pense juste que comme chez les singes, le torrus sus-orbitaire (la bosse au dessus des yeux) est un attribut spécifiquement masculin, ce qui fait de Toumaï un male.


lundi 28 mars 2016

La battaile de l'âge du bronze

Il y a 3 200 ans, 2 armées se sont battues sur la rivière Tollense au nord de l'Allemagne. Pourtant nous n'avons aucune trace écrite de cette bataille. En effet l’écriture n’était pas une chose fréquente dan cette région. Mais ce n’était pas simplement une guerre entre des clans locaux. Ce sont des milliers de guerriers se sont affrontés avec des armes de bois, de silex et de bronze.




La bataille se fit principalement au corps à corps en utilisant des masses de guerres, des lances, des épées et des couteaux. Des flèches en silex et en bronze étaient tirées à courte distance. On a relevé la présence de cavalier et retrouvé des squelette de cheveaux. La vilolence des combats n'a d'égale que la cruauté, puisque de nombreux malheureux ont été tuer dans le dos, sans doute pendant leurs fuites.  Jeter dans la rivière sans doute afin de ne pas attirer les charognard les corps on été recouvert de tourbe. Et pendant des siècles, cette bataille colossale a été complètement oubliée.


En 1996, c'est un archéologue amateur qui trouve un os de l’avant-bras sur les rivages de la rivière. Une pointe de flèche en silex était profondément incrustée dans l'ossements. Les archéologues trouvent alors d’autres ossements, un crâne à moitié fracassé et une masse de 73 centimètres qui ressemblait à une batte de base-ball. La datation au carbone révèle que ces artefacts dataient de -1250. Ils ont aussi trouvé une grande quantité d’ossements, les restes de 5 chevaux et près de 100 hommes. Il y a encore des ossements de centaines d’autres qui n’ont pas été déterrés et des milliers d’autres qui ont pu survivre à la bataille. Si notre hypothèse est correcte, alors nous avons affaire à une bataille gigantesque complètement inconnue. Cette bataille est incomparable. En fait, cela pourrait être la première bataille de cette ampleur dans l’Ancien Monde. La bataille de Tollense est vraiment spéciale Le nord de l’Europe pendant l’âge de bronze était considéré comme arriéré comparé aux civilisations du Proche-Orient et de la Grèce. Le métal du bronze, crée aux alentours de -3 200, a mis plus de 1 000 ans pour arriver dans cette région. Mais la bataille de Tollense suggère une société organisée et beaucoup plus violente qu’on le pensait. On avait déjà imaginé des scénarios de raids avec des petits groupes d’hommes pour voler de la nourriture, mais une grande bataille avec des milliers d’hommes est très surprenante selon Svend Hansen, responsable du German Archaeological Institute pour l’Eurasie à Berlin.


Les ossements et les artefacts sont des indices sur la sophistication de l’âge de bronze suggérant une classe de guerriers entrainés et que des gens, venus de toute l’Europe, se sont réunis pour ce rendez-vous sanglant. Il y a un consensus sur le fait que Tollense est spécial. Quand on parle de l’âge de Bronze, nous manquions d’une preuve tangible avec un champ de bataille, des centaines de morts et des armes selon Barry Molloy, archéologue de l’université de College Dublin. Tollense est désormais notre preuve tangible.
Equipement des guerriers de Tollense

Avant Tollense, on avait très peu de preuves de batailles à grande échelle pendant l’âge de Bronze, notamment dans cette région. Les archives historiques du Proche-Orient et de la Grèce racontaient des batailles mémorables, mais il y a peu de reste concret. Même en Égypte, en dépit de nombreuses histoires de guerre, on a trouvé très peu de preuves archéologiques.
Les guerres se caractérisent par des armes présentes dans les rites funéraires et des centaines de tombes avec des preuves de violence telles que des corps décapités et des têtes au bout d’une pique. Avant 1990, on pensait qu’il n’y avait pas eu de guerre pendant la préhistoire. Les armes sur les tombes étaient expliquées comme des objets de prestige pour montrer le pouvoir plutôt que des armes de guerre. Beaucoup de gens pensent que la civilisation ancienne était pacifique et que les mâles de l’âge de Bronze se préoccupaient du commerce. C'est pourtant 1 478 ossements avec 20 crânes, empilés dans une zone de 12 mètres carrés qu'on a retrouvé à Tollense. Les archéologues pensent que les corps ont été jetés dans des fosses d’eau où le mouvement de l’eau a mélangé les ossements de différentes personnes. En comptant les crânes et les fémurs, les anthropologues Ute Brinker et Annemarie Schramm ont identifié au minimum 130 personnes, tous des hommes âgés de 20 à 30 ans. Ce nombre montre l’ampleur de la bataille. Nous avons 130 personnes et 5 chevaux. Et nous avons seulement déterré 450 mètres carrés. C’est 10 % de toute la zone. Si nous creusons dans toute la zone, alors on pourrait trouver plus de 750 personnes. Et c’est gigantesque pour l’âge de Bronze.
On estiment qu’un participant sur cinq est mort dans la bataille qui aurait compté plus de 4 000 combattants. Une bataille qui a duré quelques jours.



Mais pourquoi ces hommes se sont rassemblés pour combattre jusqu’à la mort ? Le mystère reste entier. La vallée de Tollense est étroite avec une largeur de 50 mètres dans certains endroits. On a des places marécageuses tandis que d’autres offrent une position plus stable. En 2013, des études géomagnétiques ont révélé l’existence d’un pont de 120 mètres qui s’étirait le long de la vallée. Le pont était en bois et en pierre. Et la datation au carbone montre que le pont datait de 500 ans avant la bataille de Tollense. Cela suggère que cet endroit était très utilisé depuis des siècles. Le mystère de cette bataille de Tollense La traversée de la vallée a joué un rôle important dans le conflit. Peut-être un groupe a tenté de traverser et qu’un second groupe leur refusait le passage. Le conflit a commencé sur le pont, mais il s’est étendu jusqu’à la rivière. Les ossements se sont enfoncés dans la vase et dans les terres environnantes et ils sont restés oubliés pendant des milliers d’années avant qu’on les découvre.


Pointe de flèche dans un crâne.

Sur certains ossements, on a trouvé des anneaux d’or dans les cheveux, des anneaux spiraux d’étain qu’ils portaient sur leurs doigts ou des objets décoratifs. On a trouvé ces restes parce qu’ils ont été jetés dans les parties profondes de la rivière et qu’ils ont été protégés du pillage après la bataille. La rivière de Tollense, paisible en apparence, mais qui a abrité cette bataille colossale de l'âge de Bronze. Qui peut imaginer qu’il y a eu une bataille colossale sur ces rives ? À l’époque de la bataille, le nord de l’Europe consistait en des villes et de petits villages. Les habitants étaient vaguement connectés à la culture scandinave et la plupart vivaient en famille étendues. La densité de la population était inférieure à 5 personnes par kilomètre carré. La plus grande zone habitée se trouvait à 350 kilomètres vers le sud à Watenstedt. C’était un paysage comme certaines zones agricoles qu’on peut voir aujourd’hui en Europe. Mais les traceurs chimiques des ossements suggèrent que la plupart des guerriers de Tollense provenaient de centaines de kilomètres de distance. Certains hommes provenaient des Pays-Bas et de la Pologne. Mais d’autres venaient de bien plus loin, mais on n’arrive pas à les identifier. Certains hommes avaient un régime riche en millet, une graine qui était plus fréquente dans le sud que dans le nord de l’Europe. Une bataille qui montre un niveau d’organisation hors du commun L’analyse de l’ADN pourra révéler l’origine de tous ces combattants. Mais les premiers résultats montrent que cette bataille de Tollense a réuni des personnes provenant de différentes régions. Ce n’était pas juste des idiots locaux qui se sont battus, mais c’est une population extrêmement diversifiée qui s’est entretuée à Tollense.


Crâne fracassé par une masse.

Cette bataille de Tollense montre une organisation d’un niveau inégalé. Il a fallu contacter les tribus lointaines, les convaincre de venir et tous les combattants se sont synchronisés pour se rencontrer à un jour près. C’est un niveau d’organisation exceptionnel pour l’âge de Bronze.
Tollense nous forcerait à réévaluer toute cette période dans les zones de la Baltique jusqu’à la Méditerranée. Par exemple, des preuves solides montrent que ce n’était pas la première bataille pour ces hommes. 27 % des squelettes avaient des traumatismes en voie de guérison qui provenaient de précédentes batailles. On ignore la cause de ces blessures antérieures, mais il est difficile d’imaginer qu’elles aient pu être provoquées par l’agriculture.
Cela suggère que certains combattants étaient bien équipés et bien entrainés. Ce n’était pas simplement des fermiers qui avaient endossé le costume de guerrier pour l’occasion. C’était des combattants professionnels. Les armures et les boucliers ont émergé dans le nord de l’Europe des siècles avant le conflit de Tollense. Et si vous portez une armure et un bouclier, alors vous devez vous entrainer tous les jours sinon vous ne pouvez pas bouger normalement. Et ce type d’entrainement est le commencement d’une classe spécialisée de guerriers. À Tollense, ces cavaliers en armure auraient pu être des officiers qui présidaient la bataille.



Mais pourquoi un tel rassemblement de forces militaires sur une rivière quasiment inconnue dans le nord de l’Allemagne ?  Et après Tollense, les fermes isolées du nord de l’Europe se sont rassemblées pour devenir des places centrales et fortifiées. Autour de 1200 avant l’ère commune, on avait un changement radical dans la direction et la culture des sociétés. Tollense s’est produit dans une période où on a eu des guerres à grande échelle un peu partout. Tollense est le premier pas vers la société dans laquelle nous vivons encore aujourd’hui. Une bataille gigantesque, des guerriers spécialisés, des armes sophistiquées et ce sont des événements qui sont très familiers avec les conflits récents. Tollense pourrait être la preuve d’un bouleversement de l’organisation sociale et d’une guerre en Europe.



samedi 26 mars 2016

Les Hominines : Quand sont-ils apparus ?

Si l'on se base sur les études Génétique les hominines se seraient séparés des Panidés il y a 7 millions d'années. Cette date (sans doute erroné, autant le dire tout de suite) se base sur le fait que dans une séquence ADN les parties qui ne traduisent pas des caractères physiologiques, mutent périodiquement. Il suffit donc de repérer ces différentes mutations et d'en connaître la fréquence en comparent les différences entre les hommes et les singes pour dessiner une chronologie. Le problème est que cela induit un fréquence de mutation identique tout au long de l'évolution ce dont on sait que cela est inexacte. En fonction des conditions géologiques, écologiques ou sociétales on peut assister à des bons évolutionnistes qui ne sont pas ici traduit par les généticiens.
 
Michel Brunet face à sa découverte : Toumaï

De plus la découverte Toumaï dans une couche de 7 millions d'années, nous prouve que la scission a nécessairement eu lieu avant. Et au vue de l'état déjà très avancé de l'anthropie de Toumaï, longtemps avant vers 10 ou 12 millions d'années. 

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vendredi 25 mars 2016

Rituel chez les Panidés ?!



Bon ce n'est pas de l'histoire et encore moins de la préhistoire (quoique) mais l'événement est indissociable de notre sujet sur l'odyssée de l'homme. Les chimpanzés s’adonneraient-ils à des rituels ? Des images surprenantes filmées en Afrique de l’Ouest amènent les chercheurs de l’Institut Max Planck d’anthropologie évolutionniste à le croire.

On sait depuis longtemps maintenant (notamment grâce aux travaux de Jane Goodall) que les grands singes utilisent des outils pour se mourir. Baguette pour chasser les termites, bâton ou pierre pour ouvrir les fruits ou les noix. Mais cette vidéo est des plus intrigante.

Que voyons nous ?
  • Des singes, principalement des mâles, s'approche d'un arbres (creux) et scanne les alentours.
  • ils poussent un cri avant de mettre une pierre dans le creux de l'arbre ou à coté puis s'enfuit.
Ce qu'il faut retenir et envisager ?
  • ce comportement est propres à une population de singe regroupé à l'Ouest de l'Afrique. Cela induit que ce comportement n'est pas propre à l'espèce, mais géolocalisé et donc peut faire l'objet d'un comportement "sociétal".
  • Le fait que cela soit des pierres indique qu'il ne s'agit pas d'un comportement de réserve (alimentaire). Est-ce un marquage de territoire ?
  • Chez les hommes préhistoriques ou pas, ce comportement est connu et visait soit à marquer des chemins, des points importants, soit traduisait un "rituel". Mais peut-on oser parler de rituel pour des Panidés ?

La carte montre les emplacements de toutes les populations de chimpanzés étudiés à travers l' Afrique , y compris les quatre sites de recherche temporaire PanAf (TRS) où le comportement de pierre accumulative a été observée.
Quoiqu'il en soit, ce comportement est à prendre en compte, à ne pas sur interpréter, mais également à ne pas évincer. Il doit s'associer au recherche "archéologique" de outil lithique qui sont maintenant engagés dans l'étude des primates. Et croyez moi, c'est une véritable barrière qu'il nous faut franchir car pendant de nombreuse années même au saint des Archéologues et paléoanthropologues la fontiere entre Hominina et Panidé était infranchissable. Force est de constater que celle-ci est des plus floue.


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jeudi 24 mars 2016

Qu'est-ce qu'être un Hominine ?

En histoire comme dans toutes les sciences tout est une histoire de définition. Seule la bonne définition pose les bonnes bases de la réflexion.

Pour s’engager dans cette série de post sur l’Evolution de l’homme il faut donc commencer par définir ce qu’est un Homme et plus simplement commencer par définir ce qu’est un Hominidé, ou Hominina ou Hominines ensemble qui regroupe tous les hommes et leurs ancêtres.
Ne sont donc pas Hominina les singes qui eux sont un groupe frère que nous qualifions ici de Panidé Panina. Ces deux groupes se sépare il y a environ 7 à 8 millions d’année (en l'état de nos connaissance actuel).
Ainsi il faut comprendre que tous les Homo (Erectus, Habilis, Sapiens) mais également tous les Australopithèques ou Paranthropes sont des Hominina sans forcément faire partie de notre ligné directe.

Deux critères sont obligatoires pour être rangé dans le genre Hominina :
  • La bipédie ou une évolution vers celle-ci. Cela induit que le plan de la colonne vertébrale soit à 90° du crâne et donc le trou occipitale soit sous la tête. Les singes étant quadrupèdes ou Knuckle-walking (marchant avec les phalanges recourbées) leurs tête n’est pas à 90° de leur colonne vertébrale. Le trou Occipitale est légèrement en arrière de la tête et non en dessous. Nos membres inférieurs sont également plus robustes afin de contenir le poids de tout notre corps à la différence des Panidé qui le répartissent.

  • Le second point vient des Canines. Celles des Hominina sont asymétriques alors que chez les Panidés elles sont coniques. De plus celles des Singes s’aiguisent en permanence avec les premières prémolaires inférieures.

A ce jour, l’idée que les Singes étaient en milieux boisée et que les Hominina en savane est révolue (théorie de l’EAST SIDE STORIE de Yves Coppens). En effet l’Australopithèque Tchadensis évoluait dans un milieu boisé, tout en étant bipède.

J’attire votre attention sur le fait que plus que jamais la Paléoanthropologie évolue très vite. Et que ce qui est écrit aujourd’hui ne vaux qu’a l’oré des découverte actuelle.

mercredi 23 mars 2016

Ma chaîne YOUTUBE

C'est avec beaucoup d'exitation que je vous annonce l'ouverture de ma page Youtube.


J'espère un maximum d'abonnés en échange d'une video par mois sur tout les sujets qui vous tienne à coeur.


Merci à tous.

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Bonjour à Tous.


Que les choses soient claire, c'est pas mon job qui me premet de vivre décement. Alors je ne pense pas que mes blogs puissent me rendre riche, mais j'ai décider d'y ajouter un bandeau de PUB pour m'aider un peu.


Il est présent également sur http://miseenstation.blogspot.fr/


Un clic ne vous coute rien et cela peu m'aider.


merci