dimanche 15 mars 2015

Les Colonnes.

Contrairement à ce que l'on peut penser les premières colonnes étaient en bois. Elles sont les héritières des pieux soutenant les toitures qu'on trouve souvent dans la préhistoire. En Chine, dès l’époque Shang on la retrouve dans les maisons. Également présente dans l'architecture de l’extrême orient où le bois est très utiliser au détriment des matériaux durs. C'est la base des première colonnes qui est en pierre et on la retrouve dans la majorité des architectures en pierre ; comme dans les palais crétois, minoens où elles sont peintes comme dans les palais à mégaron mycéniens, mais également au proche orient dans les palais de Ras-Shamra dont l'entrée est flanquée de colonnes en bois de 75 cm de diamètre. Cela explique pourquoi ces temples qu'on imagine à tort entièrement en pierre étaient très sensible aux incendies puisque la charpente et les colonnes étaient en bois.

Bien que l'on pense la colonne "universelle" elle n'est quasiment pas présente dans la civilisation précolombienne. c'est également le cas en Mésopotamie où elle est peu utilisé ou tardivement par héritage égyptien ou grecques.

Si il est des civilisations où la colonne est un éléments incontournable c'est en Égypte, en Grèce, à Rome mais également en Indes. C'est dans cette dernière que les architectes ont laissé libre court à leurs imaginations car c'est aussi un élément de décoration que l'on sculpte comme au chaitya de Kârli. On y retrouve des colonnes polygonales avec des chapiteaux en cloches.

Colonne de Kârli

En Égypte on retrouve une grande variété de colonnes imitant généralement la forme des plantes. C'est bien sur un support de prédilection pour les hiéroglyphes.

La classification de Jequier





En Grèce ont s'en tient à trois ordres : le dorique, le ionique et le corinthien.

Les ordres Grecques

Quelque soit l'ordre, les colonnes sont toujours cannelées. Excepté au temple de Ségeste, mais cela nous pousse à pensé qu'elles l'étaient après la pose. Dans le Dorique la colonne va en se rétrécissant. Elle repose directement sur le sol. Elle est surmonté d'un chapiteau simple de forme oblongue et d'une abaque, dalle de pierre carré sur laquelle repose l'architrave. Pour les grecques la colonne dorienne a des proportion d'homme alors que la ionien plus fine a celle de la femme. Le ionique repose sur une base qui se compose d'une plinthe et de deux tores séparés par une scotie. Mais c'est la chapiteau qui diffère beaucoup puisqu'il est constitué de deux volutes qu'on appel le coussin. Le corinthien n'est qu'une variable du ionique dont le chapiteaux serait attribué à Callimaque. La légende raconte que le sculpteur avait surpris une nourrisse déposé un panier fleurie sur la tombe de sa jeune maitresse. Celui-ci était surmonté d'un dalle de pierre. l'idée fut reprise pour un temple de Corinthe ; l'ordre était né.

Les Romains eux n'ont, comme souvent, que repris le style grecque en le mixant. C'est sous l'empire que la colonne lise est inventée. Le véritable héritage des romains à la colonne c'est la colonne commémorative.

Colonne TRAJAN Rome

Dressée au milieu d'une place, elles étaient richement sculpté et avait pour fonction, comme les arc de triomphe, de faire le récits d'une campagne d'un général ou d'un empereur. lorsque ces colonnes sont utilisé en façade ou dans des intérieurs elles formes des salle hypostyle (sous colonne).

Nous ne pouvons pas parler des colonnes sans parler des Cariatides. Ces colonnes défit les ordres de l'époque. Ni ionique, ni dorique ,ni corinthienne elles sont en formes de jeunes femmes.Ces colonnes soutienne le toit de l'Erechtéion à Athènes. Plusieurs interprétations ont été proposées. Il pourrait s'agir des jeunes filles de Laconie qui dansaient chaque année en l'honneur d'Artémis Karyatis, ou les choéphores de Cécrops, le baldaquin formant la partie visible de son tombeau.





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