mardi 14 juillet 2009

Le Daisho


Le Daisho correspond au "kit" par défaut du parfait samouraï. Il est constitué du Katana (sabre) et du Wakizashi (sabre court). Son nom est d'ailleurs constitué de daitō (大刀, daitō grande épée) et de shōtō (小刀, sh petite épée).

Il existe d'autre armes dont le samouraï se devait d'acquérir la maitrise.

-Le tantō (短刀) qui est une sorte de dague de moins de 30 cm de long est qui servait généralement à l'auto défense. Le Daisho était souvent interdit dans les interieurs de palais. Une bonne maîtrise du Tanto pouvait alors se révéler très précieuse pour des hommes dont le code du Bushido exposait aux conflits permanents. Le Tanto est l'arme rituel du Sepuku (hara-kiri) qui ne se pratiquait pas comme on le croit trop souvent avec un katana. Trop long le katana ne peut être efficacement maintenu pendant l'éviscération. Par contre le Katana était traditionnellement attribué à l'assistant (kaishaku ou kaishakunin) qui tranchait la tête du samouraï afin de lui éviter de défaillir sous la douleur.

-Le tachi (大刀) est "l'ancêtre" du Katana. C'est un sabre long (70 cm) à forte courbure. Cette dernière était liée à la spécification équestre du tachi. En effet sa longueur doit permettre de frapper les infanteries en contre-bas. Sa courbure permet de s'affranchir de cette longueur gênante sur un cheval. Il faut en effet pouvoir frapper de part et d'autre de l'animal sans perdre de temps et sans risquer de blesser sa monture.

-Le kyū (弓). Il faut bien comprendre que si avec le temps le katana est devenu le symbole du Samouraï, l'arme noble du guerrier japonais c'est l'Arc. Avec deux milles ans d'histoire l'arc japonais est la première arme du cavalier japonais. Elle ne sera remplacée que par les mousquets portugais méprisé pas les guerriers respectant le code du Bushido.

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